Le ministère libanais des Affaires étrangères a démenti dimanche des informations parues dans un article du bimestriel américain Foreign Policy selon lesquelles le chargé d'affaires libanais par intérim au Paraguay, Hassan Hijazi, est intervenu pour entraver l'extradition vers les Etats-Unis de Nader Farhat, un ressortissant libanais accusé de trafic de drogues et de blanchiment d'argent en faveur du Hezbollah.
"L'article publié par le Foreign Policy est inexact. Il est du devoir des diplomates de suivre les affaires concernant les membres de la diaspora libanaise, indique le communiqué du Palais Bustros. Le lien établi dans l'article entre l'intervention du chargé d'affaires par intérim et de Gebran Bassil est erroné et sans aucun fondement", conclut ce texte.
Pour Washington, le réseau du Hezbollah, considéré comme une organisation terroriste, se livre à un trafic de cocaïne entre l'Amérique latine et l'Europe ou les Etats-Unis, et à des opérations de blanchiment d'argent entre des sociétés-écran du Panama et des banques libanaises. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a démenti à plusieurs reprises que son mouvement s'adonne au trafic de drogue pour se financer.
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