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Sport - Football

La grande et belle histoire de la Coupe du monde II – Le Brésil enfin roi !

Des pionniers de 1930 au spectacle total en mondovision du Mondial en Russie, en passant par les arabesques du roi Pelé, la Coupe du monde de football regorge de grandes et petites histoires.

En 1954, en Suisse, l’immense favori du Mondial de football s’incline en finale. La merveilleuse Hongrie de Ferenc Puskas, l’une des plus belles équipes de football de tous les temps, marche sur tout le monde, y compris la République fédérale d’Allemagne (RFA) en poules (8-3), mais bute sur la dernière marche contre la même RFA (3-2), après avoir pourtant mené 2-0 au bout de huit minutes ! Pour les Allemands, ce succès marque un grand retour dans le concert des nations, neuf ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le tour du Brésil arrive enfin en 1958, par la grâce d’un prince de 17 ans, Pelé, vite sacré roi. La Seleçao termine sa démonstration par deux 5-2, en demies contre la France de Raymond Kopa et Just Fontaine (13 buts en un tournoi, record absolu), pour la première fois demi-finaliste, et la Suède – pays organisateur – en finale. La tradition est respectée : le finaliste malheureux ouvre le score, par Nils Liedholm, avant de s’écrouler. Ce succès lance le règne du Brésil, qui remporte ensuite les éditions de 1962 au Chili et de 1970 au Mexique, avec encore et toujours Pelé, seul footballeur trois fois champion du monde.

Dans les Andes, Pelé ne peut pas aller au bout du tournoi, blessé au deuxième match contre les Tchécoslovaques. Les deux équipes se retrouvent au bout de la compétition et la Tchécoslovaquie rejoint la Hongrie dans le club des maudits : deux finales de Coupe du monde perdues, sans jamais gagner le trophée. Bien sûr, ils ont ouvert le score, par Josef Masopust, avant de s’incliner (3-1). En 1966, Pelé est encore freiné, mais cette fois irrégulièrement. Agressé plusieurs fois par le Bulgare Dobromir Jetchev (2-0), Pelé manque le match suivant mais revient, sur une jambe, pour le choc décisif contre le Portugal (3-1), où João Morais achève les sombres œuvres de Jetchev.

C’est donc l’Angleterre qui triomphe à Wembley lors d’une finale à sensation contre la RFA (4-2 a.p.), marquée par le triplé de Geoff Hurst, le seul à ce niveau de la compétition. Dont le but du 3-2, très controversé : on n’a jamais su si sa frappe, qui avait heurté la transversale (101e minute), était entrée ou non. Cette édition est aussi marquée par la Corée du Nord, qui surprend l’Italie (1-0) et va jusqu’en quarts de finale, où elle est éliminée par un Portugais génial : Eusebio, auteur d’un quadruplé pour éliminer les Nord-Coréens au terme d’une « remontada » mémorable (de 0-3 à 5-3).

Le triomphe final de Pelé advient au Mexique, où un Brésil de légende empoche définitivement le trophée ailé grâce à sa troisième victoire. En finale contre l’Italie (4-1), et pour la première fois, le futur vainqueur ouvre le score, mettant fin à une étrange malédiction. Cette campagne mexicaine est jalonnée d’autres exploits du roi Pelé, notamment un « air ball » pour un grand pont sur le gardien uruguayen en demi-finale (3-1), une frappe d’un souffle à côté depuis son propre camp contre la Tchécoslovaquie (4-1), en poules, ou encore cette sublime passe aveugle pour le dernier but en finale, signé Carlos Alberto (86e minute).

Le « Mundial » mexicain est aussi celui du « match du siècle », un Italie-RFA en demi-finales avec cinq buts en prolongation (4-3 a.p. pour la Nazionale).



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