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Économie - Finances

JP Morgan rend hommage à Riad Salamé

Riad Salamé, gouverneur de la BDL, et Mark Garvin, président de JP Morgan Europe, au Phoenicia lors du dîner organisé en l’honneur de M. Salamé par JP Morgan. Photo D. R.

La banque américaine JP Morgan a organisé un dîner à l’hôtel Phoenicia de Beyrouth pour féliciter le gouverneur de la BDL, Riad Salamé, à l’occasion de l’anniversaire de ses 25 ans à la tête de la Banque du Liban (BDL), en présence de l’ambassadrice des États-Unis au Liban, Elizabeth Richard, selon un communiqué de la BDL daté de vendredi.
Pour Mark Garvin, président de JP Morgan Europe, le travail de M. Salamé pendant son mandat a permis à « l’économie libanaise, en particulier le secteur bancaire, de gagner la confiance des plus grandes banques internationales, dont JP Morgan, de par son respect total du droit et des normes internationales ». Quant à Jossan Maalouf, représentant de JP Morgan au Liban, il a souligné le « rôle-clé joué par (…) le gouverneur pour protéger la relation entre les banques libanaises et leurs banques correspondantes (...). Le Liban et son secteur bancaire ont ainsi évité les conséquences négatives des sanctions américaines ».
Depuis plusieurs années, les États-Unis durcissent leurs sanctions contre le Hezbollah et ses soutiens financiers. Les banques libanaises doivent ainsi montrer patte blanche pour continuer à traiter avec leurs banques correspondantes américaines qui les fournissent en dollars, l’économie locale étant dollarisée.

« Efforts continus »
De son côté, Salamé a souligné « les efforts continus » pour se conformer aux règles internationales « malgré les difficultés entourant la préservation de la transparence, de la bonne gouvernance, la protection du secteur bancaire et nos relations avec les banques correspondantes ».
M. Salamé, en poste depuis 1993 et reconduit pour un nouveau mandat de six ans en mai 2017, s’est notamment distingué par des ingénieries financières en 2016 qui ont permis à la balance des paiements d’enregistrer un excédent cumulé de 555 millions de dollars au premier trimestre 2017. Dans un entretien diffusé la semaine dernière sur la LBCI, il a réagi aux « rumeurs » récentes concernant le risque de faillite du pays ou les menaces sur la pérennité de l’arrimage de la livre libanaise au dollar depuis 1997. « Il n’y a aucune crainte à avoir (…). Les rumeurs qui disent que nous allons vers des difficultés majeures ou qu’il va y avoir une correction au niveau monétaire sont fausses », a-t-il martelé.
Le 18 mai, le ministre des Finances a affirmé avoir finalisé un échange de titres de dette (swap) en dollars avec la Banque centrale, à des conditions avantageuses pour l’État. Ce dernier a émis pour 5,5 milliards d’eurobonds – obligations d’État en devises – échangés par des bons du Trésor en livres pour un montant équivalent en livres à 1 %, la transaction devant permettre au Liban de réduire le service de sa dette de 1,4 milliard de dollars. La BDL a en outre annoncé lundi dernier avoir vendu 3 milliards d’eurobonds à des banques locales, qui les ont échangés contre des certificats de dépôt souscrits à la Banque centrale.

La banque américaine JP Morgan a organisé un dîner à l’hôtel Phoenicia de Beyrouth pour féliciter le gouverneur de la BDL, Riad Salamé, à l’occasion de l’anniversaire de ses 25 ans à la tête de la Banque du Liban (BDL), en présence de l’ambassadrice des États-Unis au Liban, Elizabeth Richard, selon un communiqué de la BDL daté de vendredi.Pour Mark Garvin, président de JP...
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