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Liban - Affaire Ziad Itani

Suzanne el-Hajj remise en liberté conditionnelle et déférée devant le tribunal militaire

Suzanne el-Hajj. Photo ANI

Le premier juge d’instruction militaire, Riad Abou Ghida, a accepté hier la remise en liberté sous caution d’élection de domicile de l’ancienne directrice du bureau de lutte contre la cybercriminalité, Suzanne el-Hajj, accusée de fabrication de fausses preuves contre le dramaturge Ziad Itani.
Le juge Abou Ghida a cependant émis un acte d’accusation inculpant Mme el-Hajj et le pirate informatique Élie Ghabach, dont elle aurait utilisé les services. Mme el-Hajj et le pirate seront déférés, à ce titre, devant le tribunal militaire. M. Ghabash n’a pour sa part pas été libéré, son avocat n’ayant pas présenté une demande allant dans ce sens pour l’instant. Le juge a par ailleurs prononcé un non-lieu en faveur de Ziad Itani.
L’ancienne directrice du bureau de lutte contre la cybercriminalité qui a payé une caution a été assignée à résidence et a été interdite de quitter le territoire libanais. Elle devra se présenter pour chaque audience devant le tribunal militaire, a indiqué une source judiciaire à l’AFP. L’avocat de Mme el-Hajj, l’ancien ministre Rachid Derbas, s’est rendu au siège de la direction générale des Forces de sécurité intérieure (FSI), pour superviser le déroulement de la libération de sa cliente
Suzanne el-Hajj avait été arrêtée le 2 mars dernier par les services de renseignements des FSI. Elle est poursuivie pour fabrication de fausses preuves contre le dramaturge Ziad Itani et pour « cyberattaques et piratage visant des sites de ministères, d’institutions sécuritaires et de banques libanaises, de sites d’information et d’autres sites, au Liban et à l’étranger ». M. Itani, accusé alors d’intelligence avec Israël, avait été emprisonné à tort pendant quatre mois avant d’être libéré le 13 mars.
L’ancienne directrice au sein des Forces de sécurité intérieure est accusée d’avoir « utilisé les services du pirate informatique Élie Ghabach pour fabriquer des conversations afin de faire accuser Ziad Itani d’avoir pris contact avec une jeune Israélienne ».
Suzanne el-Hajj avait perdu son poste à la suite du retweet d’un message ironique sur les femmes en Arabie saoudite. Un certain Ziad Itani avait diffusé la capture d’écran de son retweet et la fonctionnaire aurait monté l’affaire pour se venger, mais se serait trompé de victime en raison de l’homonymie.

Le premier juge d’instruction militaire, Riad Abou Ghida, a accepté hier la remise en liberté sous caution d’élection de domicile de l’ancienne directrice du bureau de lutte contre la cybercriminalité, Suzanne el-Hajj, accusée de fabrication de fausses preuves contre le dramaturge Ziad Itani.Le juge Abou Ghida a cependant émis un acte d’accusation inculpant Mme el-Hajj et le pirate...
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