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Nos Lecteurs ont la Parole - Par Abbas EL-HELOU

L’ordre qui doit être rappelé à l’ordre

Cette lettre est adressée à Monsieur le Ministre de l’Intérieur
Tous les matins je fais la navette de mon domicile jusqu’à mon lieu de travail à Beyrouth en passant par l’autoroute de Damas.
Un embouteillage journalier se crée au niveau des concessions de Kia et Mitsubishi.
Nous pouvons croire que cela est une vérité générale au Liban, que cela n’est rien d’extraordinaire. Détrompez-vous !
Des citoyens, agents des forces de l’ordre et autres vagabondent aisément d’un bord de l’autoroute à l’autre stoppant de la main le flux d’automobilistes comme s’ils possédaient un superpouvoir et tout cela sous le regard bienveillant d’un motard des FSI parqué à l’ombre.
À cette embouchure, devenue à la fois gare routière, zone de retrouvailles entre collègues et amis, aire de repos pour taxis et hub pour minivans aux slogans très profonds et provocateurs, tout est permis. Le regard des passants fusille les conducteurs outrés qui ont le culot de klaxonner. Rien ne va plus, c’est le monde à l’envers, comme à peu près tout au Liban.
La beauté dans toute cette histoire, c’est la présence d’une passerelle pour piétons pas plus loin que cinquante mètres de ce point, surplombant l’avenue. Ce pont est désormais une construction décorative non pratiquée qui, pourtant, dessert les deux rives de l’autoroute.
Cher Monsieur le Ministre, je suis sûr que vous êtes soucieux de la sécurité routière et du bien-être de vos citoyens, donc je vous prie de bien vouloir agir au plus vite afin d’éviter le pire avant que cela ne soit trop tard. Nos lois ne nous protègent pas en tant qu’automobilistes face à la négligence des passants et ne nous protègent pas non plus des motards qui roulent à vive allure en contresens sans casque. Nos routes ne sont pas entretenues, ne sont pas balisées, ne sont pas étudiées, le code de la route n’est pas respecté même par les forces de l’ordre. Veuillez au moins exaucer cette demande la plus basique qui peut sauver des vies, des familles et l’avenir des concitoyens.Je vous remercie à l’avance.

Cette lettre est adressée à Monsieur le Ministre de l’IntérieurTous les matins je fais la navette de mon domicile jusqu’à mon lieu de travail à Beyrouth en passant par l’autoroute de Damas. Un embouteillage journalier se crée au niveau des concessions de Kia et Mitsubishi. Nous pouvons croire que cela est une vérité générale au Liban, que cela n’est rien d’extraordinaire....

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