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Nos Lecteurs ont la Parole - par Antoine SABBAGHA

13 avril inoubliable

En tant que survivants et quarante-trois ans après, nous regrettons d’être vivants comme l’avait prédit Kissinger et nous voyons le Liban supercorrompu, toujours divisé en tribus confessionnelles, trois ou quatre chefs de chaque confession qui peuvent vendre le pays du Cèdre au diable, des élections législatives malsaines et un pays, en bref, où on peut tout faire sauf le bien. Depuis le 13 avril 1975, le Liban ne se réveille plus de son coma, tout le monde souffre à cause des leaders arabes et de nos dirigeants.
Et avec les portraits de nos futures marionnettes qui se préparent pour le 6 mai prochain et qui, du sud au nord en passant par la Békaa, nous regardent de haut, on dirait une invitation pour un film érotique dans un pays où tout est devenu vulgaire et crasseux. Et vive nous, Libanais, qui iront le 6 mai prochain, en moutons de Panurge, voter. Voter pour donner une bonne mention à ces députés qui assurent à leurs progénitures une garantie sur l’avenir et un salaire pour deux générations. Nous sentons que nos martyrs sont morts bêtement. Le tissu politique est corrompu, les gens crèvent de faim, les écoles privées réputées pour leur haut niveau de culture risquent de fermer leurs portes, les malades, faute d’argent et d’assurance privée, peuvent mourir aux portes des hôpitaux. Enfin, la loi des loyers a créé une certaine animosité, du jamais-vu en fait en niveau d’agressivité.
Enfin, que dire du spectre palestinien et syrien pour l’implantation de ces peuples dans un pays qui ne supporte plus son peuple ?
13 avril 2018 : on tue le Liban encore des milliers de fois.
 

En tant que survivants et quarante-trois ans après, nous regrettons d’être vivants comme l’avait prédit Kissinger et nous voyons le Liban supercorrompu, toujours divisé en tribus confessionnelles, trois ou quatre chefs de chaque confession qui peuvent vendre le pays du Cèdre au diable, des élections législatives malsaines et un pays, en bref, où on peut tout faire sauf le bien. Depuis...
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