Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Élections anticipées en Turquie : Erdogan fustige une manœuvre de l'opposition

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a fustigé lundi une manœuvre de l'opposition permettant au "Bon parti", vu par beaucoup comme pouvant être son principal concurrent, de participer aux élections anticipées du 24 juin, la qualifiant de "désastre".

Le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) a annoncé dimanche que quinze de ses députés avaient fait défection pour rejoindre le Bon parti afin qu'il ait les 20 députés nécessaires pour former un groupe au Parlement, ce qui constitue l'un des moyens pour un parti d'être éligible. La présidente du Bon parti (Iyi Parti), Meral Aksener, une figure reconnue du nationalisme turc, est selon certains analystes la mieux placée pour concurrencer le président Erdogan.

"Que le Parlement tombe dans un tel état est un désastre pour nous", a déclaré lundi Recep Tayyip Erdogan, cité par le quotidien Hurriyet, en évoquant le "soit-disant Bon Parti".

Le CHP a justifié le ralliement de quinze de ses députés au Bon Parti par la volonté de garantir la "démocratie" des élections anticipées.

Au pouvoir depuis 2003, d'abord en tant que Premier ministre, puis comme président depuis 2014, M. Erdogan souhaite briguer au cours des élections du 24 juin un nouveau mandat aux pouvoirs renforcés.

C'est en effet à partir de ces élections qu'entreront en vigueur les dispositions de la réforme constitutionnelle adoptée par référendum en avril 2017 et qui renforce les prérogatives du président. Les élections étaient normalement prévues en novembre 2019.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a fustigé lundi une manœuvre de l'opposition permettant au "Bon parti", vu par beaucoup comme pouvant être son principal concurrent, de participer aux élections anticipées du 24 juin, la qualifiant de "désastre".Le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) a annoncé dimanche que quinze de ses députés avaient fait défection pour ...