"Le monde a vu que l'Irak était au niveau et qu'il avait les capacités d'accueillir un championnat", a lancé à l'AFP Ali Essam, t-shirt noir et barbe courte.
Tôt mardi, des embouteillages s'étaient formés à tous les check-points installés aux entrées de Kerbala, ville sainte chiite à une centaine de kilomètres au sud de Bagdad.
Des bus de supporteurs d'Al Zawraa, drapeau blanc du club historique de la capitale à la main, sont arrivés par dizaines avant d'aller remplir quasiment intégralement les gradins de 30.000 places, a constaté un photographe de l'AFP.
"C'est un match important pour nous", avait assuré Ayoub Oudisho, entraîneur d'Al Zawraa, avant la rencontre qui compte pour la Coupe des clubs de la Confédération asiatique (AFC). "Nous jouons devant notre public et il faut en profiter."
"Nous avons besoin de l'emporter" et la présence d'un public acquis aux Irakiens "renforce la confiance de nos joueurs", voulait-il croire, alors que le match aller à Beyrouth s'était déjà conclu sur le même score.
Mi-mars, la Fifa a levé son interdiction en place depuis les années 1900, autorisant la tenue de matches internationaux dans trois stades du pays. Il s'agit de ceux d'Erbil, la capitale du Kurdistan, de Bassora (sud), le plus grand stade (65.000 places) et le plus moderne, et de Kerbala, inauguré il y a trois ans et qui a coûté près de 100 millions de dollars.
"Le résultat n'a pas été à la hauteur des ambitions des supporteurs", a reconnu Ali Essam après le match. "Mais je suis quand même heureux car le plus important ce n'est pas le résultat mais l'organisation qui fait la fierté de tout le pays."
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