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Campus - FRANCOPHONIE

À Saïda, l’UL célèbre la paix et le vivre-ensemble

La faculté des lettres et des sciences humaines, section V, de l’Université libanaise a organisé, le mardi 27 mars, une riche journée culturelle intitulée « Ensemble pour la paix ».

La professeure Faten Kobrosli chantant avec les choristes de la section V de l’UL. L’un des nombreux moments forts de la journée «  Ensemble pour la paix  ».

La paix n’est pas l’absence de guerre ; c’est une construction, une conquête, un travail continu, un vécu au quotidien, une responsabilité commune. C’est un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. Cela est l’une des conclusions auxquelles les étudiants sont parvenus au terme d’une journée culturelle riche en échanges, en couleur et en émotions que le département de langue et littérature françaises à la faculté des lettres et des sciences humaines, section V de l’Université libanaise, a organisée, le mardi 27 mars, à l’occasion du Mois de la francophonie. Un évènement initié par le Dr Faten Kobrosli, chef du département du français et professeure de littérature comparée à l’UL, Saïda, et qui a rencontré un vif succès auprès d’un large public d’étudiants, d’enseignants et de responsables académiques. « Cette journée est venue clôturer un long travail mené par nos étudiants pendant plus d’un mois, au cours duquel ils ont lu des textes sur la paix dans les trois langues : français, arabe, anglais. Ils ont analysé, comparé, pesé et décortiqué les mots pour les comprendre, les acquérir, se les approprier », explique la professeure Kobrosli. Outre les lectures comparées et les discussions en classe, et sur les plateformes numériques que les étudiants ont créées pour l’occasion, les jeunes universitaires se sont également lancés dans un projet artistique pour illustrer et concrétiser leurs différentes perceptions de la paix. « Nous avons encouragé les étudiants à s’exprimer également à travers l’art en les invitant à réaliser deux œuvres chacun sur ce thème de grande importance pour nous : une peinture et un collage », poursuit le Dr Kobrosli. Le résultat est impressionnant : une collection de plus de 75 œuvres qui montrent le regard que portent ces jeunes sur la paix et qui laissent entrevoir la réflexion que chacun d’eux a menée sur ce sujet. « Lors de la journée culturelle, avec le professeur Jean Daoud, ancien doyen de la faculté des beaux-arts, nous avons sélectionné les meilleures œuvres qui ont été récompensées. Un intéressant processus qui a impliqué tous les participants et qui a permis aux étudiants de s’exprimer et de défendre leur travail devant le jury improvisé pour l’occasion », précise encore le Dr Kobrosli.

Les discussions et les débats qui ont constitué un important volet de la journée culturelle se sont appuyés pour commencer sur un film réalisé par les étudiants avec l’aide d’une jeune journaliste de l’Université Jinane, une sorte de documentaire filmé au Liban-Sud qui donne un aperçu de ce que représente la paix pour les jeunes Libanais. « Nous sommes partis du terrain vers la littérature et plus particulièrement vers le dernier ouvrage de l’écrivaine franco-libanaise Ezza Agha Malak, La paix, l’amour et rien d’autre pour essayer de trouver des réponses aux multiples questions qui nous intéressent. Au cours du débat littéraire scientifique qui a suivi la projection du film, Mme Malak, présente avec nous, a eu de très intéressants échanges avec les étudiants sur les thèmes de l’amour, de la paix, de la violence, des religions, de l’extrémisme… » souligne la professeure Kobrosli, avant d’ajouter : « Nous nous sommes attardés sur des questions essentielles telles que : qu’est-ce qu’un être humain ? Comment vivre ensemble ? Comment peut-on construire la paix ? Mais également comment maîtriser son avenir ? Et comment consolider la paix plus efficacement au Liban ? »

La paix et rien d’autre
Également au menu de cette riche journée soutenue par le Dr Nassif Nehmé, directeur de la faculté des lettres et des sciences humaines, et appuyée par la Direction Moyen-Orient de l’AUF et l’Institut français du Liban, figurent des chants réalisés par la chorale de l’UL, section V, sous la direction de Dr Laure Abess ; des conférences sur des thématiques variées telles que « l’art et la créativité dans la construction de soi et la lutte contre la violence », donnée par le professeur Jean Daoud, ou encore « Femme et paix », donnée par le Dr Halimé Kaakour ; des lectures en écho, dans différentes langues, des extraits des œuvres de Ezza Agha Malak ; des réécritures de textes littéraires et une exposition des tableaux réalisés par les étudiants sur la paix.
« Le rôle des étudiants dans la réussite de cette journée est essentiel. Je les en remercie chaleureusement », insiste la professeure Faten Kobrosli. Et de conclure : « Nous avons voulu que cette journée scientifique soit une célébration culturelle et artistique de la paix qui transcende les frontières. Notre objectif ultime est de promouvoir le dialogue des cultures et de célébrer les valeurs de la francophonie : la solidarité, la diversité, l’excellence. »



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