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Waël, réfugié syrien dans un village français : « En ville, je me serais perdu » (5/6)

Waël et Hilal Rajoub, en compagnie de résidents de Taurines. Photo Anne ILCINKAS

Des champs à perte de vue, des troupeaux de moutons par-ci, de vaches par-là. Quand les Rajoub, famille de réfugiés syriens, débarquent dans un petit village aveyronnais, le choc culturel est violent. Eux qui viennent de Homs, grande ville de Syrie, se retrouvent au cœur de la France rurale. À Centrès Taurines, première étape de leur réinstallation en octobre 2016, l’exode rural est passé par là. L’école est fermée, faute d’élèves, et ne restent, dans le village, que quelque 500 habitants et une boulangerie. Pour l’école des enfants, pour les courses, pour tout, il faut faire des kilomètres. Sans voiture, la famille syrienne dépend des voisins pour ses moindres déplacements. Mais cet isolement et cette dépendance vont paradoxalement lui permettre de nouer de véritables liens avec les habitants du village : tout un réseau de bénévoles s’est mis en place pour répondre aux besoins de Waël, de son épouse Hilal et de leurs trois enfants.
Avec le recul, autant la famille Rajoub que la famille el-Mohammad, accueillie dans le bourg voisin qui compte quatre fois plus d’habitants, considèrent que ce fut finalement une véritable chance d’avoir été installées dans ce petit coin de campagne. « En ville, je me serais perdu », assure Waël Rajoub.


« La vie dans un village français » est le cinquième épisode de notre web doc « Tout recommencer au pays des 100 vallées – L’histoire de deux familles de réfugiés syriens en France ».
Retrouvez l’intégralité de notre web doc, en texte et en vidéos, ici



Des champs à perte de vue, des troupeaux de moutons par-ci, de vaches par-là. Quand les Rajoub, famille de réfugiés syriens, débarquent dans un petit village aveyronnais, le choc culturel est violent. Eux qui viennent de Homs, grande ville de Syrie, se retrouvent au cœur de la France rurale. À Centrès Taurines, première étape de leur réinstallation en octobre 2016, l’exode rural est...

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