Le mari de Nazanin Zaghari-Ratcliffe a demandé à Londres de l'informer sur le sort de sa femme, une Irano-Britannique emprisonnée en Iran depuis près de deux ans, disant avoir reçu des signes "plus positifs" de Téhéran sur sa possible libération.
Richard Ratcliffe a pris part samedi à une petite manifestation devant le ministère britannique des Affaires étrangères à Londres, à la veille de la fête des mères au Royaume-Uni, pour demander à pouvoir s'entretenir avec le chef de la diplomatie Boris Johnson sur la situation de sa femme.
"Je souhaiterais (le) rencontrer pour demander +Qu'est ce qui bloque+? +Qu'est-ce qui se passe?", a-t-il confié sur Sky News.
Employée de la Fondation Thomson Reuters liée à l'agence de presse canado-britannique du même nom, Nazanin Zaghari-Ratcliffe avait été arrêtée à l'aéroport de Téhéran en avril 2016, en compagnie de sa fille Gabriella aujourd'hui âgée de 3 ans, après avoir rendu visite à sa famille.
Elle a été condamnée en septembre 2016 à cinq ans de prison pour participation à des manifestations contre le régime en 2009, ce qu'elle nie. La peine a été confirmée en appel en avril 2017.
"Nous avons reçu des messages plus positifs du côté iranien, de la justice et du bureau du procureur", a indiqué Richard Ratcliffe sur Sky News.
"Cette semaine, le chef de la prison nous a dit +Oh oui, j'ai approuvé sa libération, je l'ai approuvée il y a plusieurs mois+. Il y a donc clairement des choses auxquelles s'accrocher, avec un peu d'espoir", a-t-il ajouté.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères n'a pas souhaité commenter ces derniers développements. "Nous continuerons à aborder chaque affaire d'une manière que nous pensons la plus probable pour aboutir à l'issue que nous voulons tous", a-t-elle dit.
L'Iran ne reconnaît pas la double nationalité de Nazanin Zaghari-Ratcliffe. Sa fille, dont le passeport britannique a été confisqué, réside chez ses grands-parents iraniens.
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent-ils la paix ?
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat