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Liban - Diplomatie

Le Brésil participera aux conférences de soutien au Liban, affirme son ministre des Relations extérieures

Saad Hariri discutant avec Aloysio Nunes Ferreira Filho et la délégation brésilienne qui l’accompagne. Photo Dalati et Nohra

Le ministre brésilien des Relations extérieures, Aloysio Nunes Ferreira Filho, a affirmé hier que son pays prendra part aux conférences internationales de soutien au Liban qui se tiendront dans les prochains mois à Rome (Rome 2 pour le soutien à l’armée), Paris (Cedre pour le soutien à l’économie libanaise) et Bruxelles (sur les déplacés).
En visite au Liban depuis dimanche soir, M. Nunes Ferreira Filho, qui a été reçu par le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, a souligné que les discussions ont également porté sur l’accord de libre-échange entre le Mercosur (Marché commun d’Amérique du Sud qui regroupe notamment le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay) et l’Union européenne, comme sur le dossier des déplacés. « Le Liban n’est pas le seul responsable de ces déplacés », a affirmé M. Nunes Ferreira Filho, lors d’une conférence conjointe avec M. Bassil, notant que « les pays du monde doivent partager cette responsabilité ».
« Le Liban a assez souffert de la présence des déplacés syriens », a réitéré de son côté M. Bassil, soulignant que « la seule solution à cette crise est le retour des déplacés dans leur pays et l’annihilation du terrorisme en Syrie, au Liban et dans tous les pays de la région ». « Nous avons convenu que la solution politique est meilleure en Syrie, et les développements doivent nous conduire vers des élections libres dans lesquelles le peuple syrien sera seul à décider de la nature de son système et choisir ses dirigeants », a poursuivi le chef de la diplomatie.
Il a par ailleurs indiqué avoir abordé avec son homologue « la situation des sept millions de Brésiliens d’origine libanaise et les relations entre le Liban et le Brésil ». « Nous avons discuté des relations économiques entre les deux pays, le Brésil constituant un grand marché en Amérique du Sud », a ajouté M. Bassil, annonçant que le Liban avait déjà signé une entente de libre-échange avec les pays du Mercosur, « ce qui permettrait l’entrée de marchandises libanaises au Brésil avec des frais de douane réduits ».
Sur la question des investissements, M. Bassil a souligné que « la diaspora libanaise au Brésil joue un rôle important pour motiver les Brésiliens à se rendre au Liban afin d’y investir et de participer, depuis Beyrouth, au processus de reconstruction de la Syrie ».

Chez Hariri
Plus tôt dans la journée, le ministre brésilien avait été reçu au Sérail par le Premier ministre, Saad Hariri. À l’issue de la rencontre, il a affirmé que sa rencontre s’inscrit dans le cadre « d’échanges au plus haut niveau que le gouvernement brésilien a eus dernièrement avec le Liban ». Il a souligné l’importance des relations entre les deux pays, notamment en raison de l’importante diaspora libanaise installée au Brésil. Il a indiqué avoir discuté avec Saad Hariri des « accords qui peuvent être signés très prochainement entre le Liban et le Brésil. Un premier accord en matière de défense, dont la signature va se faire incessamment pour ouvrir un cadre juridique pour une coopération qui existe déjà entre nos deux pays, et en second lieu un accord de partenariat entre le Liban et le Mercosur ».
Le chef de la diplomatie brésilienne a par ailleurs invité Saad Hariri à visiter le Brésil et lui a « fait part de l’intention de notre président Michel Temer de visiter le pays natal de sa famille, le Liban, à la fin de l’année ».

Le ministre brésilien des Relations extérieures, Aloysio Nunes Ferreira Filho, a affirmé hier que son pays prendra part aux conférences internationales de soutien au Liban qui se tiendront dans les prochains mois à Rome (Rome 2 pour le soutien à l’armée), Paris (Cedre pour le soutien à l’économie libanaise) et Bruxelles (sur les déplacés).En visite au Liban depuis dimanche soir, M....

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