Quand les grands de ce monde achètent une toile de Nabil Nahas

Le coup de cœur du roi du Maroc  

Nabil Nahas a raté la visite de Mohammad VI. De passage à Hong Kong, le roi du Maroc, accompagné de deux gardes du corps, a poussé la porte de la galerie Ben Brown Fine Arts, où sont accrochées les dernières « Étoiles de la mer » de notre grand peintre. Il a choisi la plus grande œuvre (1 m 80 x 1 m 80), a payé avec sa black carte et il est reparti. Pendant ce temps, l’artiste se dorait la pilule au Mexique.

Nabil Nahas, qui expose à Hong Kong jusqu’au 17 mars, avait été mis en vedette par le prestigieux magazine ArtAsiaPacific, premier périodique en langue anglaise couvrant l’art contemporain et la culture de l’Asie dans les pays du Pacifique et du Moyen-Orient.

À chacun sa musique

Bon nombre de peoples locaux se sont retrouvés au dîner de gala de l’association OpenMinds, qui s’est tenu au BIEL. À leur tête, l’actuel locataire du Grand Sérail Saad Hariri, l’ancien Premier ministre Nagib Mikati, les ministres Michel Pharaon, Pierre Bou Assi et Ghassan Hasbani, ainsi que les anciens ministres Ziyad Baroud, Nicolas Nahas, Rony Arayji et Élias Abou Saab, ainsi que l’ancien député Misbah Ahdab.

Élégance et générosité étaient également au rendez-vous. Trois artistes majeurs ont ainsi fait don de leurs œuvres, pour une vente aux enchères menée par Nada el-Assaad : Beyt Beirut d’Ayman Baalbaki (acrylique sur papier) a été adjugée 40 000 dollars) ; une œuvre abstraite de Marwan Sahmarani (huile sur toile) remportée à 80 000 dollars, et un cèdre de Nabil Nahas, à 140 000 dollars.

En présence d’un bataillon de jolies dames dont une majorité en robe haute couture, le célèbre Élie Saab, très présent dans les galas de bienfaisance, a présenté sa collection été 2018, haute en couleur. Nancy Ajram a offert son soutien à l’association en interprétant trois chansons. Et Tania Kassis a ouvert le bal en chantant a cappella l’hymne national. Le tout dans un décor fantasyland de it’s a small world, qui célèbre la fraternité universelle, conçu par les deux agences événementielles Fifteen et Mind.

Trois discours ont été prononcés par la présidente du fonds OpenMinds, la belle et admirable Ghida Rabbat, et la vice-présidente Soha Beyhum, ainsi que par le Dr Rose-Mary Boustany qui dirige le programme de neurogénétique clinique à l’AUBMC et travaille sur de nouvelles thérapies pour la maladie de l’autisme et sa détection précoce. Née en 2012 de la volonté des parents d’enfants ayant des besoins spéciaux, OpenMinds aide les familles dans le besoin à bénéficier des diagnostics et des soins de la clinique de l’AUBMC, mais promeut aussi l’intégration des enfants et adultes dans les écoles, les universités et les lieux de travail. Car il faut savoir qu’il y a des autistes qui développent d’importantes capacités dans des domaines bien spécifiques. Aussi, un plan de financement a-t-il été élaboré pour créer « le premier centre interactif, au Liban et au Moyen-Orient », a annoncé Mme Rabbat, souhaitant qu’un partenariat avec le secteur public puisse être engagé afin de prendre en charge ce projet. Le centre sera construit dans le village de Debbiyé sur une superficie de 7 500 m² et comprendra des ateliers, un hôtel et un centre sportif. Cette structure créera un environnement d’accueil pour les personnes ayant des besoins spéciaux et contribuera à leur intégration sociale et leur indépendance financière. En un mot, OpenMinds veut offrir avenir et espoir à ces enfants qui représentent 10 % de la population, selon les statistiques. L’engagement annuel à l’événement de l’acteur et maître de cérémonie, Wissam Hanna, est dû à « la ferme conviction que ces personnes possèdent des talents exceptionnels et qu’il n’y a pas de plus douloureux qu’un talent qui n’a pas la chance de contribuer à la communauté », a-t-il dit. Deux films sur OpenMinds et Debbiyé réalisés par Rudy Hachache furent projetés au cours du dîner.

Dans l’assistance, ce soir-là, Hassan et Lina Shaker, Viviane Debbas, Claude et Randa Missir, Lama Salam, Samir Lahoud, le coordinateur spécial adjoint des Nations unies pour le Liban Philippe Lazzarini, Nader Hariri, Élissa, May Chidiac, Hania Bsat, Myriam Ramadan, Rima Faddoul, Wissam et Zein Jabe, Hania Yafawi, Dania Atallah, Ali Jaffal, Joumana Dalloul, Maya Ammache Raad, Dima Bizri, ainsi qu’une élite représentant la plateforme sociale, politique, économique et industrielle du pays. Sans oublier les membres du comité d’OpenMinds, Hazem Farra, Dana Mikati, Laura Lahoud, Nabil Gharzouzi, le collectionneur Abraham Karabajakian, Sarah Beydoun, Amna Mohammad Choucair et Nelly Zeidane.

Tant pis si j’ai un plâtre !

Faire la fête jusqu’au bout de la nuit est décidément monnaie courante. Pour son dîner donné au Gilt, Lina Farra a recommandé à ses amis d’être confortablement chaussés. Nutritionniste et fana de sport, sa soirée aurait pu avoir pour thème « Danser et brûler vos calories ». En effet, son menu coloré à donner l’eau à la bouche était accompagné d’un texte aux envolées lyriques, assurant que, pour dépenser les calories ingurgitées et garder la ligne tout en se faisant plaisir, il fallait danser. Allez hop, la méthode a opéré, puisque la piste n’a pas désempli ce soir-là. Maher Attar, Mona Maalouf, Habiba Tabiyat, Ali et Rima Husseini, Wafa Saab, Walid Eido, Chirine Maktabi, Oussama et Dodi Nsouli, Maher et Maysa Boubès, Marwan et Hania Abou Fadel, Karim et Hania Khalil, Maher Attar, Rawiya Baalbaki, Karim et Randa Alameddine, Rabih et Dana Koussa, Fadi et Nada Fawaz, Ghayath Machnouk, les two sisters Sirine et Chirine Soubra, et d’autres encore se sont amusés sans même penser à l’exercice qu’ils réalisaient. Un des plus enthousiastes, Saëb Zein (avec Dorine), sautillait comme un petit diable, malgré sa jambe plâtrée. Bravo Saëb ! s’est écriée Maria Salman, la fille de Lina, dont la beauté a fait fuser une liste de compliments, allant jusqu’à dire qu’elle était plus belle que sa cousine Amal Clooney ! Maria finira-t-elle, elle aussi, avec un american lover de Hollywood ?

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