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Liban - Enseignement supérieur

L’Université antonine récompensée par l’agence suisse d’accréditation et d’assurance qualité

Le père Michel Jalkh, recteur de l’Université antonine.

Si l’effectif de plus en plus croissant des universités au Liban fait dire à certains que la qualité de l’enseignement supérieur du pays est en régression, certains établissements continuent à lutter pour préserver leur réputation et assurer leur pérennité.

C’est le cas de l’Université des pères antonins (UPA). Récompensée pour son travail en faveur d’un enseignement supérieur de qualité, conformément aux exigences de notre époque, elle a récemment obtenu une certification institutionnelle de la part de l’Agence suisse d’accréditation et d’assurance qualité (AAQ), un organisme chargé de la promotion et de la défense de la qualité de l’enseignement.

Dans un entretien accordé à L’Orient-Le Jour, le père Michel Jalkh, recteur de l’Université antonine, note que celle-ci est la seule à avoir obtenu cette accréditation institutionnelle, à ne pas confondre avec l’accréditation de programme, cette dernière étant spécifique à certaines spécialisations, comme le génie.

Expliquant la procédure d’obtention de cette récompense, le père Jalkh souligne que par souci d’offrir un enseignement de qualité à ses étudiants, et conformément à une circulaire émise par le ministère de l’Éducation en 2014, l’UPA a décidé de saisir l’AAQ. « Cela nous a conduits à lancer une autoévaluation du rendement de nos professeurs et de nos étudiants pour nous faire une idée des lacunes à combler », dit-il, précisant que le processus entamé en 2017 a requis aussi des investigations sur le terrain de la part de l’agence suisse. Le but étant de s’assurer du respect des normes mondiales d’accréditation.

Selon le père Jalkh, les émissaires de l’agence reviendront en 2019, pour vérifier le respect de la procédure exigée, notamment en ce qui concerne le confort des étudiants. « Nous avons dû embaucher de nouveaux enseignants dans le cadre de ce processus », ajoute-t-il.

À une question portant sur les retombées de l’accréditation internationale de l’Université antonine, le père Jalkh estime qu’elles se feront particulièrement ressentir au niveau des échanges universitaires proposés aux étudiants de l’UPA. « D’autant que cette accréditation est reconnue dans plusieurs pays, parmi lesquels la France et la Chine », souligne-t-il. De fait, cette accréditation bénéficiera à une bonne proportion d’étudiants de l’UPA qui choisissent l’Hexagone pour poursuivre leur enseignement supérieur.

De plus, l’accréditation suisse rend plus facile l’intégration des jeunes diplômés dans le marché de travail, parce qu’elle reflète le prestige de leur établissement universitaire, souligne le recteur, qui précise qu’une cérémonie sera organisée fin février pour annoncer l’obtention de l’accréditation.


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