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Syrie : pour Ankara, Assad devra partir "à un moment donné"

La Turquie estime que le président syrien Bachar al-Assad devra partir "à un moment donné", a déclaré samedi le porte-parole du président Recep Tayyip Erdogan, tout en niant le moindre contact entre Ankara et Damas.
La Turquie, qui soutient l'opposition syrienne, n'a cessé de demander le départ de Bachar al-Assad depuis le début du conflit syrien, mais a légèrement adouci sa rhétorique ces dernières mois à mesure qu'elle s'est rapprochée de la Russie, le principal allié du régime de Damas.
Bachar al-Assad n'est pas le dirigeant qui "permettra de garder la Syrie unie et sécurisée pour tous les Syriens", a déclaré le porte-parole de M. Erdogan, Ibrahim Kalin, au cours d'une rencontre avec des journalistes à Istanbul.
M. Kalin a affirmé qu'il fallait une "transition politique" qui conduise à une nouvelle Constitution et à de nouvelles élections en Syrie.
"Ce ne sera pas facile, mais c'est l'objectif à atteindre et, à un moment donné, Assad devra partir", a-t-il dit.
Pour "où exactement et à quel moment, ce sera décidé en cours de route", a poursuivi M. Kalin.
La question de l'avenir de Bachar al-Assad est l'un des principaux points d'achoppement des médiations internationales visant à mettre fin ce conflit qui a fait plus de 340.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.
M. Kalin s'exprimait quelques jours après un Congrès du dialogue national syrien à Sotchi (sud-ouest de la Russie), organisé par Moscou, à la suite duquel M. Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine s'étaient dits "satisfaits".
"La position russe n'est pas tant de protéger Assad personnellement mais de protéger les institutions" syriennes, a ajouté le responsable turc. Les Russes "veulent être sûrs que l'Etat ne va pas complètement s'effondrer en Syrie."
La position d'Ankara sur le sort du président syrien est observée de près depuis le déclenchement le 20 janvier d'une opération militaire turque contre l'enclave syrienne d'Afrine tenue par une milice kurde considérée comme "terroriste" par la Turquie, mais alliée des Etats-Unis dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI).
Mais il n'y a toujours "aucune communication, aucune relation, directe (ou) indirecte. Rien avec le régime syrien, à aucun niveau", a martelé M. Kalin.

La Turquie estime que le président syrien Bachar al-Assad devra partir "à un moment donné", a déclaré samedi le porte-parole du président Recep Tayyip Erdogan, tout en niant le moindre contact entre Ankara et Damas. La Turquie, qui soutient l'opposition syrienne, n'a cessé de demander le départ de Bachar al-Assad depuis le début du conflit syrien, mais a légèrement adouci sa...