Le président du syndicat des enseignants des écoles privées, Rodolphe Abboud, a assuré mercredi que le syndicat n'était pas "en confrontation avec les comités des parents" d'élèves mais qu'il réclamait simplement l'application dans son intégralité de la loi 46 liée à la grille des salaires, alors que les enseignants des écoles privées observent une journée de grève dans l’ensemble du pays.
"La grève d'aujourd'hui est la troisième après la promulgation de la loi 46", a rappelé M. Abboud lors d'une conférence de presse". "Nous voulons dire aux comités de parents que le syndicat ne prend personne en otage. Le syndicat et les parents sont des otages du non-respect des lois", a-t-il ajouté.
"Nous avons fait preuve d'une coopération et d'une flexibilité totales en ce qui concerne la loi 46", a encore dit M. Abboud. "Nous ne sommes pas en confrontation avec les comités de parents et nous demandons que cette loi soit appliquée".
Il a demandé à tous les enseignants "d'être solidaires et de se rendre à la manifestation du 30 janvier" et de participer à la grève les 5, 6 et 7 février.
Le président de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL), Béchara Asmar, a ensuite pris la parole pour affirmer qu'il était en faveur de l'application de la loi 46 aux enseignants. M. Asmar a appelé le ministre de l’Éducation, Marwan Hamadé, à recourir au dialogue avec les différentes parties pour que les étudiants, les parents et les enseignants ne paient pas le prix des conflits existants.
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