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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit...

Comme les anges, les hommes en blanc avaient des ailes


De gauche à droite : Dr Mohammad Sayegh et sa femme, Dr Samia Khoury, Dr Lamya Tannous Khuri, Dr Fadlo Khuri, Dr Philippe Khuri, Dr Michael Collins et Dr Ziyad Ghazzal et son épouse. Photo DR

Les « anges » on the road
Afin que Talal puisse survivre en sauvant la vie des autres, Zeina Kassem ne baisse pas les bras. Elle poursuit son combat comme un superbe soldat de « Road for Life », association d’aide immédiate aux victimes de la route, fondée en mémoire de son fils Talal Kassem, fauché à 17 ans par une voiture. Au cours de son dîner annuel qui s’est déroulé à l’hôtel Phoenicia, en présence d’un grand nombre de personnalités du monde politique, économique et social, elle a rappelé que 1 290 « anges de sauvetage », urgentistes, secouristes et infirmiers(ères) ont complété une formation pour apporter les premiers secours aux accidentés de la route, en attendant l’arrivée du personnel médical. Deux nouveaux programmes en coopération avec les Forces de sécurité intérieure (FSI) et l’armée libanaise seront bientôt lancés : le « First Responder », destiné à la formation des policiers motocyclistes aux mesures propres à minimiser les conséquences des accidents, et le « Tactical Combat Casualty Care » (TCCC), conçu pour former les soldats de l’armée à porter assistance aux blessés dans le cadre des confrontations militaires.

La chanson Je rêve (Bihlam, paroles de Roni Alpha, mise en musique pour l’association par Loubnan Baalbaki), interprétée par Abir Neemé, ambassadrice de « Road for Life », a donné le coup d’envoi à une soirée élégante et toute imbibée d’amour. Pour l’animer, le violoniste Habib Alberto, le chanteur Georges Nehmé, la troupe de Sami el-Hajj et l’artiste Saïd Mrad se sont succédé sur la scène. Cinquante lots de valeur offerts par des dizaines d’institutions, impliquées dans la sensibilisation à la sécurité routière, ont fait l’objet d’un tirage au sort. Quelque 500 personnes sont venues soutenir l’association, dont le ministre de la Santé, Ghassan Hasbani, les anciens ministres Adnan Kassar, Maurice Sehnaoui, Ziyad Baroud, Roni Arayji, Nayla Moawad et Mohammad Jawad Khalifeh, ainsi que les ambassadeurs de France, d’Allemagne, de Finlande, de l’Union européenne, d’Australie, de Belgique et de l’Uruguay. Le président de l’AUB, Fadlo Khuri, a salué « le rôle pionnier de “Roads for Life” » et ses programmes de secours « les plus avancés au monde ». À cette occasion, des trophées ont été remis aux représentants des trois partenaires stratégiques de l’association, à savoir Fransabank, Bank Audi et BLC, qui couvrent les coûts des programmes.

Présents également la princesse Ghida Talal, Mona Hraoui, Lama Salam, Hoda Siniora, le chef du Parti du dialogue national Fouad Makhzoumi, l’épouse du commandant en chef de l’armée Neemat Aoun, Rose Choueiri, Lena Nahas, Hala Salam, Mounir et Rola Doueidy, Ghada et Mootaz Sawaf, May Chidiac, Ahmad et Rima Tabbara, Philippe et Rita de Bustros, Antoine Nasrallah, Lara Hanna Debs, Ghida Rabbat, Tania Kassis, ainsi qu’une foule de professionnels du champ médical et de supporters de RFL. Et évidemment Amer Kassem, l’époux de Zeina, ainsi que ses parents et beaux-parents, Adel et Hoda Kassar, et Raïf et Nada Kassem.

Entre bistouri et beat d’enfer
Ah, ces sacrés médecins auxquels Maupassant, dans Pierre et Jean, avait lancé : « Ne buvez pas, n’aimez pas et ne dansez pas. » Or, on sait que nombre d’entre eux sont des mélomanes, chanteurs ou musiciens. À Habtoor, l’autre soir, jeunes et moins jeunes ont prouvé qu’ils étaient aussi d’excellents danseurs. Ils ont swingué follement pour célébrer les 150 ans de la faculté de médecine de l’Université américaine de Beyrouth. Mais rassurez-vous, le matin venu, en reprenant leurs activités médicales, ils avaient retrouvé tout leur sérieux. Un siècle et demi ! Neuf cents invités, dont une majorité de médecins et chirurgiens et leurs amis de l’Alumni, ont été conviés pour marquer l’occasion. Saad Hariri a dû être dépassé par le nombre de « doctors » de la famille Khoury avec laquelle il a partagé son dîner : Lamia et le président de l’AUB Fadlo Khuri, le chairman of the board Philippe Khuri, Ghattas et Samar Khoury, Samia Khoury directrice de l’Institut des neurosciences d’Abu Haïdar et du nouveau centre de la SEP sur la sclérose en plaques, etc.

Bon, notre Premier ministre avait aussi à sa table Nora Joumblatt, présidente du Children’s Cancer Center of Lebanon ; Huda Zoghbi, récipiendaire du prix Shaw 2016 (surnommé le prix Nobel asiatique) pour ses travaux qui ont permis de comprendre les mécanismes du syndrome de Rett et des ataxies spinocérébelleuses ; le doyen de la faculté de médecine et de l’AUBMC Mohammad Sayegh, qui préfère qu’on l’appelle Dr Mô, surnom mignon qui a fait son chemin chez ses amis, et Anouar Nassar, à la tête du département d’obstétrique et de gynécologie. Depuis sa création en 1867, la faculté de médecine de l’Université américaine de Beyrouth fait partie intégrante de l’histoire scientifique, intellectuelle et culturelle du Liban. Elle a formé des générations de médecins, dont un grand nombre tient une place importante dans l’épopée de la médecine scientifique aux USA. « Un plan ambitieux a été établi pour l’avenir », a affirmé, ce soir-là, le président Fadlo Khuri, assurant que la vision AUBMC 2050 mènera à de nouveaux niveaux d’excellence.

En tête du podium, Liza !
Ziad et Liza Asseily ont de quoi jubiler : leur établissement figure parmi les plus beaux restaurants du monde consacré par CNN Traveller. Liza vient à la troisième place du top 12 établi par la chaîne américaine, après le Leo’s Oyster Bar, à San Francisco, et le palazzo in Dalt Vila El Portalon, à Ibiza, et trône fièrement avant le Vanda Café de Madrid, le Ulu Cliff House de Bali, le Vespertine de Los Angeles, et j’en passe... Une distinction qui honore aussi Maria Ossaïmi, décoratrice de l’établissement, dont la joie a saupoudré d’étincelles ses prunelles… Bravo pour le trio de Liza !

Erratum
Dans notre rubrique du 16 janvier, une coquille s’est glissée... Il fallait lire Melhem Chaoul en lieu et place de Paul Chaoul : c’est en effet le premier qui a présenté le livre de Jabbour Douaihy. Dont acte.

ditavonbliss@hotmail.com


Les « anges » on the road Afin que Talal puisse survivre en sauvant la vie des autres, Zeina Kassem ne baisse pas les bras. Elle poursuit son combat comme un superbe soldat de « Road for Life », association d’aide immédiate aux victimes de la route, fondée en mémoire de son fils Talal Kassem, fauché à 17 ans par une voiture. Au cours de son dîner annuel qui s’est...

commentaires (2)

HOMMAGE A LA DAME ! UNE GRANDE DAME !

LA LIBRE EXPRESSION

16 h 24, le 23 janvier 2018

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Commentaires (2)

  • HOMMAGE A LA DAME ! UNE GRANDE DAME !

    LA LIBRE EXPRESSION

    16 h 24, le 23 janvier 2018

  • Bravo à Zeina Kassem. Cependant jusqu'à quand la société civile devra-t-elle se substituer à un État impotent et corrompu jusqu'à la moelle?

    Dounia Mansour Abdelnour

    09 h 04, le 23 janvier 2018

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