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Liban - Enseignement privé

Rassurés par la présidence, les comités de parents sursoient à leur escalade

Rassurés par les engagements du chef de l'État qui les a reçus samedi au palais présidentiel, les comités de parents qui refusent de faire les frais des majorations des scolarités consécutives à l'adoption de la nouvelle échelle des salaires ont décidé de surseoir à toute escalade, pour donner au président Michel Aoun le temps de mettre en œuvre la solution envisagée.
Cette décision a été annoncée hier, au nom du conseil de la fédération des comités de parents, par Myrna Khoury. Par la même occasion, cette activiste a remercié le chef de l'État d'avoir reçu les représentants de ces comités, qui s'étaient massés samedi sur la route du palais, ainsi que le patriarche maronite Béchara Raï, qui a écouté leurs doléances dimanche matin, au terme de la messe dominicale à laquelle ils ont assisté.
Les comités, rappelle-t-on, refusent toute majoration des frais scolaires, et mènent campagne pour pousser les parents à s'abstenir massivement de les régler. Parallèlement, ils mènent campagne pour prévenir tout mouvement de grève des enseignants qui compromettrait l'année scolaire.
Le chef de l'État, en coordination avec les instances représentatives des écoles privées et le ministère de l'Éducation, songe à une solution en deux temps de cette épineuse question : la subvention des majorations des salaires par l'État, en échange d'un droit de regard sur les budgets des établissements scolaires privés, et l'échelonnement du paiement des cinq échelons supplémentaires, qu'en sus des majorations de salaire, les enseignants sont parvenus à arracher. Mais le premier volet de cette solution se heurte aux réticences des écoles privées, qui redoutent qu'il ne conduise à une perte de leur autonomie budgétaire, et dans un second temps, pédagogique.
L'impasse actuelle remonte à l'adoption d'une nouvelle grille des salaires dans le secteur public, sachant que les salaires des enseignants du privé sont alignés sur ceux de leurs collègues de l'enseignement public. De ce fait, les enseignants ont obtenu des majorations de salaire s'élevant pour certaines à 50 % de leurs salaires antérieurs, ce qui a poussé les écoles privées à majorer les frais de scolarité de 25 % en moyenne. D'où la fronde de certains comités de parents.

Rassurés par les engagements du chef de l'État qui les a reçus samedi au palais présidentiel, les comités de parents qui refusent de faire les frais des majorations des scolarités consécutives à l'adoption de la nouvelle échelle des salaires ont décidé de surseoir à toute escalade, pour donner au président Michel Aoun le temps de mettre en œuvre la solution envisagée.Cette...

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