Le syndicat des employés d’EDL accepte de débloquer l’alimentation électrique pour les fêtes

Le syndicat des employés d'Électricité du Liban, en grève depuis deux semaines, a accepté hier de débloquer l'alimentation électrique du pays pour les fêtes de fin d'année « afin de faire preuve de bonne volonté », suite à une demande du conseil d'administration d'EDL.
L'action du syndicat s'inscrit dans le cadre d'un mouvement de solidarité avec la grève ouverte à l'appel de la CGTL qui proteste contre les modalités d'application de la nouvelle grille des salaires de la fonction publique. Le syndicat soutient également la grève des employés de National Electricity Utility Company (NEUC), l'un des prestataires de services en charge de la gestion d'une partie du réseau, qui s'insurgent contre une décision du gouvernement de ne pas approuver le renouvellement du contrat de leur employeur.
« Nous avons donné nos directives pour que le fuel soit assuré pour les centrales. Nous avons également demandé de mettre en marche les centrales de Tyr et de Baalbeck, d'importer du courant électrique de Syrie et de réparer les pannes », indique un communiqué du syndicat qui précise toutefois que sa grève n'est pas suspendue pour autant. « La poursuite de la grève est reliée aux résultats des concertations entre les ministres de l'Énergie et de l'Eau et des Finances », poursuit le communiqué.
Le conseil d'administration d'EDL s'était réuni mardi soir avec des délégués du syndicat « afin d'étudier les moyens de limiter les répercussions de la grève et de maintenir au minimum l'alimentation en électricité à l'approche du Nouvel An, en attendant le résultat des négociations avec le Premier ministre et les ministres de l'Énergie et de l'Eau et des Finances », selon un communiqué d'EDL.