L'avocat du journaliste libanais Marcel Ghanem, le député Boutros Harb, s'est réjoui jeudi soir de la décision prise plus tôt dans la journée par le premier juge d'instruction du Mont-Liban, Nicolas Mansour, qui a décidé d'annuler le mandat d'amener à l'encontre de M. Ghanem.
"Cette décision permet que les choses reprennent leurs cours normal, tant sur le plan judiciaire que procédural", a déclaré M. Harb lors d'une intervention télévisée sur la chaîne locale LBCI. "La justice a triomphé", a-t-il ajouté.
Cette décision intervient après que M. Ghanem se soit engagé à être présent à la séance du 4 janvier 2018, à laquelle participera son avocat et au cours de laquelle ce dernier compte présenter un recours pour vice de forme.
M. Ghanem est poursuivi pour avoir laissé s'exprimer dans son émission Kalam el-Nass (LBCI) un journaliste saoudien qui s'était livré à des attaques personnelles contre le président de la République Michel Aoun, le président du Parlement Nabih Berry, et le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, les accusant d'être "partenaires du Hezbollah dans le terrorisme". M. Ghanem avait fait l'objet le 18 décembre d'un mandat d'amener lancé par le premier juge d'instruction du Mont-Liban. M. Harb avait alors accusé le pouvoir d'instrumentaliser la justice et indiqué qu'il allait demander que le juge d'instruction en charge de l'affaire soit dessaisi.
"Cette décision permet que les choses reprennent leurs cours normal, tant sur le plan judiciaire que...
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