Rechercher
Rechercher

Liban - Environnement

Contestation du plan d’agrandissement des décharges maritimes

Le secrétaire général du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, Ibrahim Kanaan, a affirmé hier que « le littoral du Metn a payé un lourd tribut du fait de la pollution » résultant de la crise des déchets. Les habitants de cette région « ont plus que jamais besoin qu'un terme soit mis aux dégâts environnementaux et sanitaires », a-t-il ajouté dans une déclaration à l'issue d'un entretien avec le ministre de l'Environnement, Tarek el-Khatib.
M. Kanaan s'est informé des résultats des réunions de la commission ministérielle concernant les déchets, ainsi que des principes généraux proposés par le ministère de l'Environnement pour la gestion des déchets solides. Le député du Courant patriotique libre a rappelé qu'il avait déjà demandé au gouvernement de surseoir au plan d'agrandissement des deux décharges de Costa Brava et de Bourj Hammoud. « J'avais mis l'accent sur la nécessité de discuter des solutions alternatives proposées et de mettre au point un mécanisme pour la création d'usines de traitement avec les municipalités concernées », a-t-il noté.
Le plan d'agrandissement des deux décharges a également été contesté par le Mouvement écologique libanais qui a souligné qu'« on crée la panique en évoquant la saturation des décharges pour que le gouvernement du "recouvrement de la confiance" les agrandisse avant la tenue des législatives et gagne du temps pour l'attribution du marché des incinérateurs ».

« Seul Pharaon nous a entendus »
Le Mouvement écologique libanais a, dans un communiqué, expliqué qu'il avait déjà proposé au ministère de l'Environnement, au bureau de la ministre d'État pour le Développement administratif et au bureau du ministre d'État à la Planification « une solution alternative ». « Seul le ministre Michel Pharaon nous a entendus », a souligné le Mouvement, notant que la solution alternative proposée « peut être achevée en l'espace de six mois pour une valeur totale ne dépassant pas les 25 millions de dollars ». « Elle permet d'économiser 100 dollars par tonne, elle crée des opportunités de travail et préserve les matières premières », a précisé le Mouvement, appelant les Libanais à « refuser les décharges maritimes et les incinérateurs » et à « sanctionner, dans les urnes, les personnes ayant participé à la prise de cette décision ».
Par ailleurs, le ministre d'État pour les Affaires présidentielles, Pierre Raffoul, a affirmé que depuis l'élection de Michel Aoun à la tête de l'État, la priorité est accordée à la protection de l'environnement. M. Raffoul prenait part à une conférence sur « les mécanismes de la protection de l'environnement », organisée par la Fédération internationale des associations scientifiques dans le village de Bader Hassoun, caza du Akkar.

Le secrétaire général du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, Ibrahim Kanaan, a affirmé hier que « le littoral du Metn a payé un lourd tribut du fait de la pollution » résultant de la crise des déchets. Les habitants de cette région « ont plus que jamais besoin qu'un terme soit mis aux dégâts environnementaux et sanitaires », a-t-il ajouté dans une déclaration...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut