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Liban - Polémique

Hasbani : Je ne sais pas à qui s’adressent les propos de Hariri

« Les FL ne sont pas concernées par cette déclaration sur des révélations à venir », selon Fady Karam.

Ghassan Hasbani reçu par Mgr Audi : « Les différends politiques ne doivent pas peser sur l’activité des ministres. » Photo ANI

Depuis que le Premier ministre Saad Hariri a déclaré vouloir révéler « l'identité des partis et des personnalités qui l'ont poignardé dans le dos » le 21 décembre prochain, lors d'une interview télévisée, les regards se dirigent en priorité vers les Forces libanaises, dont la relation avec l'allié du Futur a beaucoup rétrogradé depuis l'épisode de la démission surprise de M. Hariri, le 4 novembre dernier à partir de Riyad.
Hier, des cadres des FL ont démenti être visés par les propos de Saad Hariri, ou simplement éloigné cette éventualité.
Le ministre de la Santé, Ghassan Hasbani, vice-Premier ministre, a ainsi déclaré, en réponse à une question, « ne pas savoir à qui s'adressent ces propos ». « Nous sommes principalement concernés par le travail pour l'intérêt de ce pays au sein de ce gouvernement », a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion avec le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi. « Ce gouvernement doit rester stable afin de donner, autant que possible, au citoyen libanais le droit aux services et à la stabilité sociale et sécuritaire, en maintenant la souveraineté et l'indépendance du Liban et en le gardant loin des conflits régionaux », a-t-il ajouté. Et de poursuivre : « Il ne faut pas qu'un quelconque différend politique, ou une quelconque divergence dans les points de vue, pèse sur l'activité du gouvernement et les prestations de ses ministres. Ceux-ci doivent en effet remplir leurs tâches envers les citoyens en priorité. »
Le député Fady Karam, du bloc des FL lui aussi, a été plus loin en affirmant que « les paroles du Premier ministre Saad Hariri sur les révélations qu'il s'apprête à faire concernant des partis qui l'auraient trahi ne concernent pas les FL ». « La position des FL est claire depuis le début, a-t-il souligné. Elle est favorable aujourd'hui à un regain d'activité du gouvernement, sous condition que l'on respecte les communiqués que le Conseil des ministres a lui-même approuvés. »

Marouni : Nous ne poignardons personne dans le dos
Même son de cloche auprès du parti Kataëb, qui ne participe pas au gouvernement mais qui pourrait être visé par les propos de M. Hariri, selon des observateurs, étant donné la virulente opposition de son chef Samy Gemayel, député du Metn, à de nombreux projets discutés en Conseil des ministres. Interrogé par l'agence al-Markaziya sur ce point, le député Kataëb Élie Marouni a assuré que le parti « écoutera attentivement ce que dira le Premier ministre (au cours de l'interview), mais qu'il n'est pas concerné par ce qu'il a déclaré hier (lundi, sur les "révélations") ».
« Nous lui avons exprimé notre soutien au cours des circonstances par lesquelles il est passé, de même que nous affichons depuis toujours la même opinion défavorable sur ce gouvernement, a-t-il poursuivi. Nous ne poignardons personne dans le dos, bien au contraire, nous sommes un rempart pour les personnalités politiques qui empruntent une voie nationale saine. Preuve en est, quand M. Hariri sortait de l'hémicycle au moment où Samy Gemayel devait prononcer son discours, cela ne nous empêchait pas de l'écouter attentivement, parce que notre opposition n'est pas dirigée contre l'homme mais contre le gouvernement. Et c'est ainsi que notre démocratie parlementaire fonctionne en tout cas. »
L'annonce inattendue, par Saad Hariri, le 4 novembre dernier à Riyad, de sa démission, avait alimenté toutes sortes de rumeurs sur une éventuelle détention du Premier ministre libanais en Arabie saoudite. Démentant ces rumeurs, M. Hariri avait « gelé » sa démission le 22 novembre à son retour à Beyrouth, avant de revenir officiellement, le 5 décembre, sur sa démission, à la faveur de l'adoption, par le gouvernement, d'une déclaration sur « la distanciation du Liban » par rapport aux conflits régionaux. Les révélations qu'il déclare vouloir faire portent sur l'épisode de sa démission et sur le rôle présumé de certains partis, ou partisans de son propre camp, dans les tensions qui ont régné au cours de ces semaines.

Depuis que le Premier ministre Saad Hariri a déclaré vouloir révéler « l'identité des partis et des personnalités qui l'ont poignardé dans le dos » le 21 décembre prochain, lors d'une interview télévisée, les regards se dirigent en priorité vers les Forces libanaises, dont la relation avec l'allié du Futur a beaucoup rétrogradé depuis l'épisode de la démission surprise de M....

commentaires (4)

le seul des partis avec les Kataeb a etre rester fidel a la cause du 14 mars !! les FL auront plus de sieges au parlement qu'il n'en a jamais eu wait and see

Bery tus

17 h 09, le 13 décembre 2017

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • le seul des partis avec les Kataeb a etre rester fidel a la cause du 14 mars !! les FL auront plus de sieges au parlement qu'il n'en a jamais eu wait and see

    Bery tus

    17 h 09, le 13 décembre 2017

  • Vous êtes bien le seul à le penser Mr hasbani. Tout le monde le sait . Un poignard de cette espèce ne passe pas inaperçu.

    FRIK-A-FRAK

    15 h 52, le 13 décembre 2017

  • PAS DE MAUVAIS SANG... IL L,IGNORE LUI-MEME !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 44, le 13 décembre 2017

  • qui s'en soucie vraiment ? pas le peuple en tout cas.

    Gaby SIOUFI

    10 h 40, le 13 décembre 2017

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