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Économie

George el-Aily, le « génie » des télécoms

Pour George el-Aily, gagner le BLA lui procure avant tout la fierté d'être enfin reconnu dans son propre pays. « C'est la première fois que l'on parle de mon entreprise en public au Liban. Ça touche une corde émotionnelle », se félicite-t-il auprès de L'Orient-Le Jour.
Pourtant, George el-Aily, 38 ans, est loin d'être un nouveau venu dans son secteur. Qualifié de « génie » des télécoms par l'une des membres du jury (voir plus haut), il a cofondé Spectronite en 2014 avec les Français Jean-Philippe Fournier, Jean-Paul Mallet et Pierre Navidi, ainsi qu'avec Nabil Chamas, huit ans après la création de la compagnie mère, Kleos. Quelle différence entre les deux ? « Spectronite produit des systèmes de backhaul, un faisceau hertzien qui relie deux points de radiotransmission (« point-to-point » en anglais). Kleos produit des plateformes 4G ou 5G qui permettent aux opérateurs de fournir des services de voix ou de données à haut débit à leurs utilisateurs. » Kleos dispose de bureaux au Liban, en France, aux États-Unis, en Chine et en Australie, tandis que Spectronite, qui emploie 14 personnes, dispose de deux bureaux, l'un en France, l'autre au Liban.
Kleos et Spectronite font partie des entreprises qui peuvent fournir des systèmes de haute fiabilité aux opérateurs tels que Vodaphone, Orange, Free, MTC ou Alpha. « Un avantage dont ne disposent que 4 autres entreprises au monde : Huawei, Nokia, Ericsson, et ZTE », selon George el-Aily. Au Liban, Spectronite travaille avec des opérateurs libanais, dont George el-Aily ne peut dévoiler le nom par souci de confidentialité. Les produits (S-Series, A-Series et prochainement X-Series) de Spectronite sont conçus et fabriqués à Hazmieh, dans la banlieue proche de Beyrouth.
George el-Aily a étudié l'ingénierie des télécoms à l'Université de Sydney, en Australie, avant de travailler jusqu'en 2004 à Ericsson Cordless Solution en tant que directeur technique.

Pour George el-Aily, gagner le BLA lui procure avant tout la fierté d'être enfin reconnu dans son propre pays. « C'est la première fois que l'on parle de mon entreprise en public au Liban. Ça touche une corde émotionnelle », se félicite-t-il auprès de L'Orient-Le Jour.Pourtant, George el-Aily, 38 ans, est loin d'être un nouveau venu dans son secteur. Qualifié de « génie » des...

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