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Le président malien contredit Paris sur le raid d'Abeïbara

Les soldats maliens tués fin octobre lors d'un raid des forces françaises de Barkhane contre un campement djihadiste dans le nord du pays étaient bien des "otages", contrairement à ce qu'affirme Paris, déclare le président malien dans un entretien publié dimanche par Jeune Afrique.

Cette opération, menée dans la nuit du 23 au 24 octobre derniers dans le secteur d'Abeïbara, est l'objet depuis lors d'une controverse entre les autorités françaises et maliennes, même si la ministre française des Armées Florence Parly a assuré que le contentieux était "derrière nous" dans un entretien publié mi-novembre dans Jeune Afrique.

Le ministère malien de la Défense a accusé les militaires de Barkhane et les forces spéciales "Sabre" d'avoir tué onze soldats maliens retenus en otages par la coalition jihadiste du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), dirigée par le chef touareg Iyad Ag Ghali.

La France a démenti à plusieurs reprises cette thèse, soulignant qu'elle disposait d'informations recoupées attestant sans "erreur possible" que les 15 combattants "mis hors de combat" étaient tous des djihadistes présumés, parmi lesquels d'ex-soldats maliens ayant rallié les rangs islamistes.

"Il s'agissait bel et bien d'otages des terroristes et il ne faudrait pas qu'il y ait là-dessus la moindre ambiguïté entre nos amis français et nous", réplique Ibrahim Boubakar Keïta ("IBK") dans le même hebdomadaire. "C'est un fait regrettable, qui peut hélas survenir dans ce type d'opération. On doit l'admettre et ne pas chercher d'autres raisons qui n'existent pas", ajoute-t-il.

Les soldats maliens tués fin octobre lors d'un raid des forces françaises de Barkhane contre un campement djihadiste dans le nord du pays étaient bien des "otages", contrairement à ce qu'affirme Paris, déclare le président malien dans un entretien publié dimanche par Jeune Afrique.
Cette opération, menée dans la nuit du 23 au 24 octobre derniers dans le secteur d'Abeïbara, est l'objet...