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Macron s'entretient avec Trump, Sissi, Salmane et Guterres du Moyen-Orient

Le président Emmanuel Macron s'est entretenu samedi avec plusieurs dirigeants, dont Donald Trump, des "moyens de stabiliser le Moyen-Orient et de construire la paix", après avoir reçu le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri, selon l'Elysée.

Pour sa part, la Maison Blanche a affirmé que MM. Trump et Macron s'étaient "mis d'accord sur la nécessité de travailler avec les alliés pour contrer les activités déstabilisatrices du Hezbollah et de l'Iran dans la région".

Selon l'Elysée, M. Macron a tour à tour discuté au téléphone avec les présidents libanais Michel Aoun, américain Donald Trump et égyptien Abdel Fatah al-Sissi, puis avec le prince héritier d'Arabie Saoudite, Mohamed ben Salmane, et avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Il a évoqué avec eux "la situation au Moyen-Orient, les intérêts et les moyens de stabiliser la région et de construire la paix", a précisé l'Elysée, sans donner de détails sur les résultats de ces discussions.  M. Macron "poursuivra ces échanges avec d'autres dirigeants internationaux dans les prochains jours", a ajouté la présidence.

M. Macron cherche à trouver une issue à la crise libanaise ouverte par la démission surprise annoncée par M. Hariri le 4 novembre alors qu'il se trouvait en Arabie Saoudite. Le Premier ministre libanais est arrivé en France samedi matin et a annoncé son retour au Liban d'ici à mercredi. L'annonce de sa démission choc avait très rapidement été perçue comme un nouveau bras de fer entre l'Arabie saoudite sunnite, important soutien de M. Hariri, et l'Iran chiite, grand allié du Hezbollah. Détenteur de la nationalité saoudienne, M. Hariri avait invoqué, pour justifier sa démission, la "mainmise" du Hezbollah --membre du gouvernement et soutenu par l'Iran-- sur la vie politique au Liban, et des craintes pour sa vie.

Jeudi, M. Le Drian a déclaré que la France était "inquiète" de la "tentation hégémonique" de l'Iran au Proche-Orient, s'attirant les foudres de Téhéran. Le lendemain, le président Macron avait, lui, réaffirmé sa volonté de "dialoguer" avec l'Iran, qui a accusé Paris de "partialité" après les critiques de M. Le Drian. "La réaction iranienne méconnaît la position française", avait réagi vendredi M. Macron. "La France tient une ligne (...) qui consiste à construire la paix, à ne s'immiscer dans aucune des divisions nationales ou régionales, et à ne pas choisir un camp contre l'autre, là où beaucoup voudraient entraîner les puissances occidentales dans une opposition croissante entre sunnites et chiites". "Le rôle de la France est de parler à tout le monde", a-t-il ajouté avant de juger que "tout le monde a intérêt à chercher le calme". "Notre souhait est que l'Iran ait une stratégie régionale moins agressive et que nous puissions clarifier sa politique balistique qui apparaît comme non maîtrisée", a déclaré M. Macron, qui a annoncé son intention de se rendre dans ce pays courant 2018.

Le président Emmanuel Macron s'est entretenu samedi avec plusieurs dirigeants, dont Donald Trump, des "moyens de stabiliser le Moyen-Orient et de construire la paix", après avoir reçu le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri, selon l'Elysée.
Pour sa part, la Maison Blanche a affirmé que MM. Trump et Macron s'étaient "mis d'accord sur la nécessité de travailler avec les...