Le bloc parlementaire du Hezbollah a appelé hier l'Arabie saoudite à ne pas entraîner le Liban dans les crises qu'elle traverse, cinq jours après l'annonce, samedi, de la démission du Premier ministre, Saad Hariri. « Nous demandons au pouvoir saoudien, qui traverse une crise intérieure, de marquer une distance entre sa crise et le Liban, et de cesser ses ingérences dans les affaires internes du pays », peut-on lire dans un communiqué publié dans la journée à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc. « Nous devons traiter la question de la démission de M. Hariri, annoncée depuis l'étranger, et qui pose de nombreuses questions, avec sagesse et responsabilité, dans l'intérêt du pays », poursuit le communiqué. « Nous saluons la position du président de la République, Michel Aoun, dans cette période », poursuit le texte. Le chef de l'État avait prévenu qu'il attendrait le retour de M. Hariri au Liban avant d'accepter ou de refuser sa démission.
De son côté, le chef du législatif, Nabih Berry, a eu hier des discussions autour de la situation politique avec le coordinateur des Nations unies pour les Affaires humanitaires au Liban, Philippe Lazzarini. Il a également reçu l'ambassadeur britannique, Hugo Shorter, et l'ambassadeur italien Massimo Marotti, avec qui il a passé en revue les situations locale et régionale.
Liban
Le Hezbollah appelle l’Arabie saoudite à ne pas entraîner le Liban dans les « crises » qu’elle traverse
OLJ / le 10 novembre 2017 à 00h00
cet appel venant du grand frere hassan fait suite a celui de papa michel. TRES TRES TOUCHANT. hariri- un beau jour- devra remercier chaudement ces 2 personnages.
10 h 53, le 10 novembre 2017