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Liban - Liban-États-Unis

La crise syrienne au centre de la première journée du congrès « In Defense of Christians »

Les répercussions de la crise des réfugiés syriens sur le Liban et la peur qu'ils ne finissent par s'installer, comme les réfugiés palestiniens, au Liban, ont été hier au centre de la première journée du congrès « In Defense of Christians », qui se tient à Washington.

Le coup d'envoi de cette quatrième édition du congrès coïncidait avec la séance de vote de la Chambre des représentants sur les sanctions contre le Hezbollah, qualifié par les États-Unis d'organisation terroriste. Une position réitérée d'ailleurs par le vice-président américain Mike Pence, principal orateur de la rencontre. Évoquant l'attentat qui a visé, le 23 octobre 1983, le quartier général des marines américains de la Force multinationale à Beyrouth, M. Pence a ainsi déclaré que cet attentat a « constitué l'étincelle qui a déclenché la guerre contre le terrorisme ». Il a affirmé que « le Hezbollah est un groupe terroriste, relevant du principal parrain du terrorisme, c'est-à-dire l'Iran ». De son côté, le directeur général de la chaîne télévisée al-Horra, l'ambassadeur Alberto Fernadez, s'est étonné des propos selon lesquels le renforcement des sanctions contre le Hezbollah mènerait à une déstabilisation de la situation au Liban.

 

(Lire aussi : Ouverture aujourd'hui à Washington, en présence de Raï, du congrès « In Defense of Christians »)

 

Le président de la Fondation maronite dans le monde, Neemat Frem, a pour sa part insisté sur l'ampleur de la crise des réfugiés syriens au Liban, réclamant une solution qui assurerait leur retour avec dignité dans des zones sécurisées en Syrie, comme c'est le cas avec les réfugiés en Turquie et en Jordanie. Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, s'est quant à lui attardé sur le rôle que peut jouer l'administration américaine pour résoudre la crise des déplacés syriens au Liban, d'autant que le pays ne peut plus supporter les répercussions de cette crise ni la présence des réfugiés sur son territoire. Le patriarche des grecs-orthodoxes, Youhanna X Yazigi, s'est penché, quant à lui, sur l'histoire et l'enracinement des chrétiens dans l'Orient.

Ce congrès est organisé par Toufic Baaklini, homme d'affaires et financier, qui a confié que cette rencontre a réussi à faire parvenir à la Chambre des représentants un projet de proposition concernant le retour sûr des déplacés syriens dans leur pays. Les travaux du congrès se poursuivront jusqu'à demain.

 

Pour mémoire

Séance de dialogue au Congrès US pour les participants au séminaire « In Defense of Christians »

Les répercussions de la crise des réfugiés syriens sur le Liban et la peur qu'ils ne finissent par s'installer, comme les réfugiés palestiniens, au Liban, ont été hier au centre de la première journée du congrès « In Defense of Christians », qui se tient à Washington.
Le coup d'envoi de cette quatrième édition du congrès coïncidait avec la séance de vote de la Chambre des...

commentaires (1)

comme par hasard l'arabie saoudite , le qatar et les autres pays du golf sont oublié comme états terroristes ou soutenant le terrorisme toujours l'Iran !!!! racisme ? anti-chiite ?

Talaat Dominique

19 h 07, le 26 octobre 2017

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Commentaires (1)

  • comme par hasard l'arabie saoudite , le qatar et les autres pays du golf sont oublié comme états terroristes ou soutenant le terrorisme toujours l'Iran !!!! racisme ? anti-chiite ?

    Talaat Dominique

    19 h 07, le 26 octobre 2017

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