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Auto - Design

Les kei jidosha, cocasses minivoitures japonaises

Yoko Kojima, une Japonaise de 75 ans, aimait tellement sa minivoiture qu’elle s’en est offert un modèle plus récent, doté cette fois-ci de technologies de sécurité avancées car, dit-elle, « il y a tellement d’accidents impliquant des personnes âgées ». Toshifumi Kitamura/AFP

« Daisuki desu ! »... Âgée de 75 ans, Yoko Kojima conduit une minivoiture depuis plus de 30 ans et elle « l'adore » !
Tous les matins, Mme Kojima prend place au volant de son véhicule de forme quasi cubique, facile à garer et à manier dans le trafic tokyoïte. Dépourvue de séparation entre les portières avant et arrière, ce qui offre la sensation d'un large habitacle très accessible, sa Tanto, modèle vedette du constructeur japonais Daihatsu, est idéale pour transporter les fleurs qu'elle achète au marché et les livrer à ses clients. Les « kei jidosha » (véhicules légers) répondent à des critères bien spécifiques, fixés par la loi, qui leur donnent souvent une allure cocasse : un moteur de cylindrée inférieure ou égale à 660 cm3, une largeur maximale de 1,48 m pour 2 m de haut et 3,4 m de long.
Ces voitures sont nées dans le Japon d'après-guerre, sous l'impulsion d'un gouvernement désireux de promouvoir la motorisation d'un pays laissé exsangue par le second conflit mondial (1939-1945). La législation a évolué au fil des ans, mais le succès, lui, s'est conforté grâce à un coût de revient bien moins élevé que celui des automobiles classiques. Reconnaissables à leur plaque d'immatriculation jaune, ces véhicules représentent entre 35 % et 40 % du marché japonais, dominé par Daihatsu et Suzuki. Honda est également présent sur ce créneau avec sa N-Box, au look de minifourgonnette se déclinant en multiples couleurs, modèle qui se vend le mieux actuellement dans l'archipel nippon et dont une nouvelle version est très récemment sortie. Nissan, lui, propose la Dayz dans cette gamme.
En général deuxième ou même troisième voiture de la famille, ces miniautomobiles sont particulièrement prisées des femmes, et on en voit beaucoup dans les zones rurales. Tous les styles existent, de l'emblématique Subaru 360 (ressemblant à la Coccinelle de Volkswagen), qui a fait figure de pionnière en 1958, à la classique Suzuki Alto qui a fait décoller le marché en 1979, sans oublier les séduisants roadsters Suzuki Cappucino et Honda Beat des années 1990. Toutefois, ces véhicules sont difficilement exportables du fait de leur faible puissance, de leur taille miniature et d'un équilibre précaire en cas de collision. Mais au Japon, leur popularité ne s'est jamais démentie, d'autant que les petites automobiles ont su se faire plus fantaisistes et sophistiquées pour attirer le chaland.
La charmante Mme Kojima a d'ailleurs pris soin, en s'offrant une nouvelle minivoiture, de sélectionner un modèle doté de technologies de sécurité avancées. « Il y a tellement d'accidents impliquant des personnes âgées », souffle-t-elle.
Source : AFP

« Daisuki desu ! »... Âgée de 75 ans, Yoko Kojima conduit une minivoiture depuis plus de 30 ans et elle « l'adore » !Tous les matins, Mme Kojima prend place au volant de son véhicule de forme quasi cubique, facile à garer et à manier dans le trafic tokyoïte. Dépourvue de séparation entre les portières avant et arrière, ce qui offre la sensation d'un large habitacle très...

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