Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a déclaré hier qu'« il n'est plus possible de poursuivre la politique du fait accompli », affirmant faire une distinction entre le président de la République, Michel Aoun, et la politique du ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, qui selon lui « est contraire aux coutumes gouvernementales et à la déclaration ministérielle ».
« La politique de distanciation, qui constitue l'une des clauses du compromis de la présidentielle, a subi de sérieux coups ces derniers temps », a affirmé M. Machnouk devant l'association des diplômés des Makassed islamiques de Beyrouth, déplorant que « la visite (en août) de ministres en Syrie à l'occasion de la Foire internationale de Damas, et la rencontre à New York (le mois dernier) entre le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, et son homologue syrien, Walid Moallem, n'ont pas été coordonnées avec le chef du gouvernement ».
« De telles conduites compromettent la solidarité gouvernementale », a martelé M. Machnouk, évoquant dans le même cadre le vote présumé du Liban en faveur de l'accession du Qatar à la direction générale de l'Unesco. « « Je présente mes excuses à l'Égypte s'il s'avère que le Liban n'a pas voté pour ce pays lors de l'élection du directeur général de l'Unesco et a choisi plutôt de donner sa voix au Qatar (soumis à un blocus par l'Arabie saoudite) », a-t-il affirmé.
Liban - Polémique
Machnouk dénonce la politique du fait accompli de Bassil et présente ses excuses à l’Égypte
OLJ / le 16 octobre 2017 à 00h00
commentaires (5)
C’est de bonne guerre ... mais Bassil aurait du suivre les demandes du gouv surtout qu’en le qatar est l’instigateur des jihadiste maintes fois décrier par les moumana3iste et qe comme maintenant le Qatar fait partie de la MOUMANA3A il prenne sa défense
Bery tus
14 h 15, le 16 octobre 2017