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Liban - Conseil des ministres

Les crédits de la commission de supervision des élections approuvés

Une avance du Trésor à hauteur de 150 milliards de livres a été allouée pour l'installation de la fibre optique.

Le Premier ministre, Saad Hariri, en aparté avec le ministre de l’Intérieur, Nouhad Machnouk. Photo Mohammad Assaf

Le gouvernement a débloqué hier les crédits pour la commission de supervision des élections législatives, prévues en principe au printemps prochain, et pour l'installation de la fibre optique. Le Conseil des ministres a duré une heure et demie et s'est tenu au Grand Sérail. La commission de supervision des élections, présidée par le magistrat Nadim Abdel Malak et composée de onze membres, avait été officialisée le 14 septembre dernier par le gouvernement. Ses membres devront prêter serment en début de semaine prochaine devant le président de la République, Michel Aoun.
Avant le début du Conseil des ministres, le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a de nouveau assuré que le scrutin se déroulera à la date prévue. « Les discussions concernent l'aspect technique des élections et non la date de leur tenue. Les formations politiques discutent de la mise en œuvre de cette loi électorale miraculeuse. Quant aux cartes d'identité biométriques, elles font également l'objet de discussions entre les différentes forces politiques », a-t-il déclaré. Le 17 septembre, le gouvernement avait avalisé l'usage de ces cartes à la place de la carte d'identité régulière, dans le cadre de l'avant-projet de décret portant sur les réformes électorales.
Les principales formations politiques du pays se sont prononcées en faveur de la tenue du scrutin à la date prévue. Les législatives sont censées avoir lieu en mai 2018, alors que les députés ont renouvelé à trois reprises leur mandat depuis 2009. Il y a deux semaines, le président de la Chambre, Nabih Berry, et son bloc parlementaire avaient annoncé leur intention de soumettre au vote une proposition de loi revêtue du caractère de double urgence fixant la fin du mandat de la Chambre actuelle au 31 janvier 2018, mais cette proposition a été dans l'ensemble fraîchement accueillie.

Hamadé critique
Par ailleurs, le gouvernement a approuvé une demande d'avance du Trésor, à hauteur de 150 milliards de livres libanaises, à Ogero, pour la mise en place du projet d'installation de la fibre optique. C'est moins que l'avance de 225 milliards de livres libanaises (sur base du douzième provisoire) demandée par le ministère des Télécommunications, afin que le projet de développement « Fiber to the cabinet » (FTTC) puisse enfin démarrer. Le ministre des Télécoms, Jamal Jarrah, avait déclaré en août dernier que cette avance constituait « une condition sine qua non pour le développement de l'infrastructure d'internet et l'amélioration de la connexion ».
En outre, le ministre de l'Éducation, Marwan Hamadé, a critiqué à l'issue du Conseil des ministres les « atermoiements » de l'exécutif concernant « tous les dossiers » relatifs à son ministère, expliquant que 207 enseignants, ayant réussi leur examen d'entrée dans la profession, attendent que des postes leur soient attribués, notamment en remplacement des enseignants ayant pris leur retraite cette année.
Sur un autre plan, le ministre de la Justice, Salim Jreissati, avait affirmé avant le début de la réunion que le dossier des permutations et des nominations judiciaires était clos. En début de semaine, le Conseil supérieur de la magistrature avait établi un projet de nominations judiciaires qui a été approuvé par M. Jreissati.

Le gouvernement a débloqué hier les crédits pour la commission de supervision des élections législatives, prévues en principe au printemps prochain, et pour l'installation de la fibre optique. Le Conseil des ministres a duré une heure et demie et s'est tenu au Grand Sérail. La commission de supervision des élections, présidée par le magistrat Nadim Abdel Malak et composée de onze...

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