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Moyen Orient et Monde - Crise / Sanctions

Pyongyang accuse Trump, « le vieux fou », d’exploiter la mort d’un étudiant américain

Pékin ordonne la fermeture des entreprises nord-coréennes établies en Chine.

Le « pont de l’Amitié » reliant la Chine à la Corée du Nord, entre les cités frontalières chinoise de Dandong et nord-coréenne de Sinuiju. Hier, la Chine a ordonné la fermeture de toutes les entreprises nord-coréennes établies sur son territoire, en application de la dernière batterie de sanctions de l’ONU à l’encontre de la Corée du Nord. Greg Baker/AFP

La Corée du Nord a traité, hier, le président américain Donald Trump de « vieux fou » pour avoir accusé Pyongyang d'avoir torturé l'étudiant américain Otto Warmbier, mort en juin peu après son rapatriement de Corée du Nord dans le coma.
« Trump et sa clique, avec leur propagande anti-RPDC (acronyme officiel de la Corée du Nord), exploitent une nouvelle fois la mort d'Otto Warmbier », un étudiant américain condamné en 2016 à 15 ans de travaux forcés pour le vol d'une affiche de propagande lors d'un voyage touristique, a affirmé le ministère nord-coréen des Affaires étrangères, cité par l'agence KCNA. Les États-Unis « vont jusqu'à utiliser une personne morte pour leur campagne de conspiration pour alimenter la pression internationale sur la RPDC », ajoute le ministère. « Le fait que le vieux fou de Trump et sa racaille calomnient la dignité sacrée de notre direction suprême, en utilisant des données bidon (...), redouble la haine croissante de notre armée et de notre peuple à l'encontre des États-Unis et notre volonté de riposter de façon démultipliée », affirme-t-il encore.
Mardi, sur Twitter, Donald Trump a accusé Pyongyang d'avoir « torturé au-delà de l'imaginable » le jeune homme de 22 ans pendant sa détention. Ses propos suivaient une interview des parents d'Otto Warmbier, qui ont accusé Pyongyang d'avoir « torturé et intentionnellement blessé » leur fils, mardi matin, sur la chaîne Fox News.
Otto Warmbier est décédé le 13 juin, quelques jours après avoir été rapatrié dans le coma aux États-Unis, après 18 mois de détention en Corée du Nord. L'autopsie n'a pas révélé, selon la légiste, de preuve claire de torture physique, ni d'os ou de dents endommagés récemment. Otto Warmbier souffrait de graves lésions cérébrales qui résultent d'ordinaire d'un arrêt cardio-respiratoire, selon ses médecins. Les origines de son coma profond restent mystérieuses.
Par ailleurs, hier aussi, le ministère chinois du Commerce a annoncé que les entreprises nord-coréennes établies en Chine devront cesser leur activité d'ici à janvier, en application de la dernière batterie de sanctions de l'ONU à l'encontre de la Corée du Nord. « Les coentreprises sino-étrangères, les sociétés à capitaux mixtes et à capitaux étrangers établies en Chine par des entités ou des individus de Corée du Nord devront être fermées d'ici à 120 jours », à compter de l'adoption de la résolution 2375 par le Conseil de sécurité des Nations unies, le 11 septembre. Pékin, pourtant principal allié diplomatique de Pyongyang, a approuvé le durcissement des sanctions internationales et assure les appliquer « strictement et dans leur entièreté ».

Source : AFP

La Corée du Nord a traité, hier, le président américain Donald Trump de « vieux fou » pour avoir accusé Pyongyang d'avoir torturé l'étudiant américain Otto Warmbier, mort en juin peu après son rapatriement de Corée du Nord dans le coma.« Trump et sa clique, avec leur propagande anti-RPDC (acronyme officiel de la Corée du Nord), exploitent une nouvelle fois la mort d'Otto...

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