Clôture du projet sur l’énergie renouvelable au Liban-Nord

La Fondation René Moawad a clôturé hier le projet « Vers la consommation de l'énergie durable dans les communautés locales au Liban-Nord » au cours d'une cérémonie qui s'est tenue à l'hôtel Le Royal à Dbayé. Ce projet s'inscrit dans le cadre des Projets de démonstration urbains durables (Sudep), financés par l'Union européenne. Il a bénéficié à quelque 4 000 habitants des régions de Ardé, Harf Ardé, Beit Aoukar et Beit Obeid au Liban-Nord. D'une valeur totale de près d'un million d'euros, il a été financé à raison de 80 % par l'Union européenne. Le reste du montant a été couvert par la Fondation René Moawad.
Passant en revue les principales réalisations de ce projet, Michel Moawad, président exécutif de la Fondation René Moawad, a expliqué que désormais les routes et les places publiques sont éclairées par des lampes LED et des panneaux photovoltaïques, ce qui permet de réduire de près de 65 % la facture annuelle d'électricité. De plus, quelque 300 unités résidentielles ont été dotées d'un chauffe-eau solaire. Des travaux de réhabilitation ont également été effectués dans ces maisons pour diminuer la consommation en courant électrique, ce qui permettra à chaque foyer d'économiser en moyenne 40 dollars par mois sur la facture d'électricité. Enfin, une stratégie pour ces régions a été mise au point avec pour objectif de rationaliser la consommation d'énergie.
De son côté, Irène Mingasson, chef de l'unité des programmes régionaux du Sud de la Commission européenne, a expliqué que le projet Sudep a pour objectif de soutenir les autorités locales pour développer les énergies renouvelables dans le voisinage méridional.
Représentant le ministre de l'Énergie et de l'Eau, Joseph Assad a affirmé que « le secteur public ne peut pas à lui seul assurer des solutions à des crises difficiles et historiques ». Il a souligné que le ministère de l'Énergie se penche sur un décret conformément auquel tous les nouveaux immeubles doivent installer des chauffe-eau solaires.