La Grèce veut attirer des investisseurs libanais

En visite cette semaine au Liban à la tête d'une délégation d'hommes d'affaires de son pays, le secrétaire d'État grec aux Affaires étrangères, Terens-Nikolaos Quick, a indiqué hier chercher à « renforcer la coopération avec le Liban », notamment dans le secteur de la construction et le tourisme. Il a également rappelé que la loi de développement du 16 juin 2016 « protégeait » les investisseurs locaux et étrangers en leur offrant la possibilité de bénéficier d'un cadre fiscal fixe pendant douze ans en cas d'investissements supérieurs à 20 millions d'euros (près de 24 millions de dollars).
M. Quick s'exprimait dans le cadre d'une réunion avec le président de la Fédération libanaise des chambres de commerce, Mohammad Choucair, lui-même accompagné par une délégation d'entrepreneurs libanais. M. Choucair a constaté pour sa part que « le niveaux des échanges entre la Grèce et le Liban n'était pas satisfaisant », appelant à les rééquilibrer. En 2016, le Liban a importé plus de 2,4 millions de tonnes de marchandises grecques pour près de 1,1 milliard de dollars, mais n'a exporté dans le même temps que 23 129 tonnes de produits, pour une facture de 18,7 millions de dollars.
Frappée en 2008 par une importante crise économique et financière, la Grèce est en phase de « rétablissement », selon M. Quick, qui a affirmé que le pays tablait « sur une croissance de 0,4 % ». Le 10 septembre, le Premier ministre grec Alexis Tsipras avait affirmé que les investissements étrangers directs dans son pays en 2016 avaient été les plus élevés sur les 10 dernières années.