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Liban - Partis

L’appel du Hezbollah à Hariri : après la Russie, l’Iran... et pourquoi pas la Corée du Nord

Le Hezbollah s'est attelé en fin de semaine dernière à rejeter les accusations de connivence avec l'État islamique (EI) dirigées contre lui à la suite du cessez-le-feu qu'il a négocié avec le groupe terroriste dans les jurds de Qaa et de Ras Baalbeck. Un accord dont le dernier effet en date a été la libération mercredi dernier de Ahmad Maatouk, un combattant du Hezbollah détenu par l'EI en Syrie.
Lors d'une cérémonie à Jbaa Aïn-Bouswar (Liban-Sud) hier, le député Mohammad Raad, chef du bloc parlementaire du parti chiite, a valorisé le fait que certains prisonniers du Hezbollah chez l'EI soient gardés en vie, et ceux qui sont liquidés, préservés « au frigo », alors que « Daech ne garde jamais un prisonnier en vie, ni les corps de ceux qu'il liquide ». Ce traitement privilégié réservé aux prisonniers du Hezbollah serait le signe que le parti chiite a réussi à « imposer ses valeurs et les règles du jeu à tous les autres », y compris les terroristes, a souligné ce député qui veut que Daech soit né « dans le but de donner un répit à Israël après sa défaite face au Hezbollah en 2006 ».
Pour sa part, le député Nawaf Moussaoui a estimé que la libération de Ahmad Maatouk prouve aux yeux du monde que le Hezbollah ne laisse aucun de ses hommes aux mains des takfiristes, (...) même s'il nous faut assurer le retour de plus de 1 000 combattants du Front al-Nosra et leurs familles, soit 7 777 personnes, contre la libération de cinq de nos combattants, a-t-il souligné, lors d'une cérémonie à Cana. S'il a fait cette allusion à l'accord conclu antérieurement avec al-Nosra dans le jurd de Ersal, c'est pour déplorer « les cris d'indignation face à l'EI et l'omission du Front al-Nosra ». Et de mettre en garde contre « toute tentative politique de couvrir ceux qui sont impliqués dans le rapt des militaires otages (...) que cette couverture ait des motifs communautaires ou partisans (...). Nous veillerons à mettre en échec toute tentative de cette nature (...). Abou Takiyé (toujours recherché par l'armée, et connu pour avoir proposé sa médiation dans la libération des militaires otages de l'ex-Front al-Nosra, NDLR ) n'a aucune couverture ».

La main tendue
Mais M. Moussaoui a en même temps paru tendre la main au Premier ministre, Saad Hariri, rentré d'une visite officielle à Moscou. « Pour avoir utilisé les armes de notre allié russe sur le terrain syrien, nous pouvons témoigner de leur efficacité face aux armes que la CIA a données aux éléments armés syriens (...) ». Et de tirer la conclusion que « les armes russes seraient très efficaces dans la défense du Liban ». C'est pourquoi « nous souhaitons que la rencontre entre le président russe et le Premier ministre libanais évolue de simple visite politique de complaisance en une relation qui profiterait au Liban en termes d'armement russe face aux deux ennemis sioniste et takfiriste ». Et que « ceux qui doutent de notre victoire en Syrie aillent vérifier nos dires auprès des Russes », a-t-il encore ajouté.
Il a enfin relancé l'appel du 8 Mars au gouvernement de normaliser ses relations avec Damas, sans quoi ce cabinet se verrait contraint de rompre ses relations officielles avec l'Arabie saoudite, puisque celle-ci, comme le régime syrien, « ne fait pas l'unanimité au sein du cabinet », selon le raisonnement de M. Moussaoui.
Samedi, lors d'une autre cérémonie à Tyr, Nawaf Moussaoui avait qualifié de « positive » la visite de M. Hariri à Moscou, « notre allié », en préconisant un « élargissement des alliances libanaises », aussi bien envers l'Iran et « pourquoi pas envers la Corée du Nord. Nous n'y voyons aucun inconvénient ».

Le Hezbollah s'est attelé en fin de semaine dernière à rejeter les accusations de connivence avec l'État islamique (EI) dirigées contre lui à la suite du cessez-le-feu qu'il a négocié avec le groupe terroriste dans les jurds de Qaa et de Ras Baalbeck. Un accord dont le dernier effet en date a été la libération mercredi dernier de Ahmad Maatouk, un combattant du Hezbollah détenu par...

commentaires (4)

Il n'y aura de syrie comme avant ca c'est finis pour tjrs et le Liban ne sera plus le grenier de cette syrie qui se servait à volonté sur le dos des libanais

Bery tus

15 h 38, le 18 septembre 2017

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Commentaires (4)

  • Il n'y aura de syrie comme avant ca c'est finis pour tjrs et le Liban ne sera plus le grenier de cette syrie qui se servait à volonté sur le dos des libanais

    Bery tus

    15 h 38, le 18 septembre 2017

  • DU TSAR AUX AYATOLLAHS ET A LA TOUFFE D,HERISSON... LA CAMARADERIE YIALLI BET BAYYED EL WEJJ !

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 18, le 18 septembre 2017

  • Il est dans la logique de la LOGIQUE . FINI LE TEMPS DES PASSE-DROITS EN RAISON DE SON AFFILIATION À L'OCCIDENT FOURBE ET RETORS . UN PETIT TOUR DE NOTRE PM PAR DAMAS NE FERAIT QUE RENFORCER NOTRE DÉTERMINATION FACE AUX SIONISTES ET À LEURS BACTÉRIES WAHABITES MANIPULÉES PAS israel. Le répit de 2006 touche à sa fin .

    FRIK-A-FRAK

    11 h 07, le 18 septembre 2017

  • arrogance poussee a l'extreme , mais qui s'en soucie donc ? puisqu'apparemment , les 3 presidents etaient en accord avec hezb.......

    Gaby SIOUFI

    10 h 36, le 18 septembre 2017

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