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Moyen Orient et Monde - SYRIE

L’armée russe affirme avoir tué d’importants chefs de l’EI

Les forces du gouvernement syrien hier à la périphérie ouest de Deir ez-Zor. George Ourfalian/AFP

L'armée russe a affirmé hier avoir tué plusieurs responsables de l'organisation État islamique lors de l'offensive de Deir ez-Zor, en Syrie, dont l'ancien chef des forces spéciales tadjikes présenté comme le « ministre de la Guerre » des jihadistes et l'« émir » de cette ville stratégique.
Selon le ministère russe de la Défense, ces deux chefs de guerre, dont les têtes avaient été mises à prix par Washington, sont morts à la suite d'une frappe de l'aviation russe mardi, le jour où l'armée syrienne a brisé le siège de Deir ez-Zor (Est), chef-lieu de la dernière province de Syrie encore aux mains de l'EI.
Cette frappe a été décidée sur la base d'un renseignement obtenu par le renseignement russe selon lequel des commandants de l'EI devaient tenir une réunion près de Deir ez-Zor pour évoquer l'avancée de l'armée syrienne dans la région, a précisé le ministère dans un communiqué publié sur Facebook. « Environ 40 combattants de l'EI ont été tués » par cette frappe dont « quatre chefs influents », a-t-il indiqué, disant s'appuyer sur des « informations confirmées ». Parmi eux se trouvent « l'émir de Deir ez-Zor, Abou Mohammad al-Chemali » ainsi que « le "ministre de la Guerre" de l'EI Goulmourod Halimov (qui) était présent à cette rencontre et a été mortellement blessé », selon la même source. Ex-commandant des forces spéciales de la police du Tadjikistan, le colonel Goulmourod Halimov avait disparu en avril 2015 et avait annoncé le mois suivant avoir rejoint l'EI en Syrie.
Washington offrait trois millions de dollars pour la capture de ce tireur d'élite confirmé, qui a suivi entre 2003 et 2014 cinq stages d'entraînement aux États-Unis et au Tadjikistan. Sa mort avait déjà été annoncée à plusieurs reprises fois depuis sa défection. Quant à Abou Mohammad al-Chemali, il s'agit du nom de guerre de Tarek el-Jarba, un jihadiste d'origine saoudienne chargé de faire passer des combattants étrangers en Syrie. Les États-Unis offraient cinq millions de dollars pour toute information conduisant à sa capture.
Par ailleurs, Damas a fermement rejeté hier le rapport de l'ONU attribuant à Damas la responsabilité d'une attaque meurtrière au gaz sarin en avril, assurant que le régime n'utilise pas d'armes chimiques « contre son peuple ». Mercredi, la Commission d'enquête de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en Syrie a estimé que les forces syriennes étaient responsables de l'attaque au gaz sarin sur la localité de Khan Cheikhoun (Nord-Ouest) le 4 avril qui a fait des dizaines de morts.
Source : AFP

L'armée russe a affirmé hier avoir tué plusieurs responsables de l'organisation État islamique lors de l'offensive de Deir ez-Zor, en Syrie, dont l'ancien chef des forces spéciales tadjikes présenté comme le « ministre de la Guerre » des jihadistes et l'« émir » de cette ville stratégique.Selon le ministère russe de la Défense, ces deux chefs de guerre, dont les têtes avaient...

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