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Liban - Élections partielles

La LADE dénonce le non-respect des délais constitutionnels

L'Association libanaise pour la démocratie des élections, LADE, a dénoncé hier une nouvelle violation de la Constitution et des lois en matière électorale, le pouvoir politique ayant complètement ignoré les délais fixés pour la convocation du collège électoral en vue de l'organisation des élections partielles.
Le 13 juillet dernier, le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, avait pourtant annoncé que son ministère était prêt pour les élections partielles à Tripoli et au Kesrouan. Les partielles permettront de remplacer les députés Badr Wannous (décédé), Robert Fadel, qui a présenté sa démission en juin 2016, et Michel Aoun, élu président.
« Les partielles auront lieu selon la loi de 1960 et les circonscriptions qu'elle prévoit », avait précisé M. Machnouk, précisant qu'elles pourraient être tenues en même temps que les municipales dans quarante municipalités où elles n'ont pas eu lieu ou dont les conseils municipaux ont été dissous. Un second appel devait avoir lieu un mois avant, soit le 17 août. Rien n'a été fait.
Dans un communiqué, la LADE a dénoncé l'arbitraire avec lequel la question des élections est abordée par la classe politique qui, souligne le communiqué, « fait fi des textes de lois et des délais prévus ». « Les élections sont malheureusement devenues un sujet de tiraillement politique », commente un responsable au sein de l'association.
« Le sort des élections partielles est inconnu. Nous avons des indications qu'elles risquent d'être torpillées ainsi que les échéances à venir comme c'est devenu l'habitude depuis que le Parlement s'est autoprorogé en 2013 », poursuit le communiqué, rappelant qu'à l'exception des élections municipales, aucun autre scrutin n'a pu se tenir dans les délais.
L'association a dénoncé l'utilisation de « l'argument sécuritaire » pour justifier le non-respect des délais, rappelant les propos de M. Machnouk qui avait estimé que « la tenue des élections partielles était une décision politique et non technique ». « Cela démontre clairement que si ce scrutin devait être annulé, il le serait pour des raisons et des calculs personnels de la part des forces politiques concernées qui ont pris l'habitude de bafouer la Constitution et les lois en vigueur », conclut le texte.

L'Association libanaise pour la démocratie des élections, LADE, a dénoncé hier une nouvelle violation de la Constitution et des lois en matière électorale, le pouvoir politique ayant complètement ignoré les délais fixés pour la convocation du collège électoral en vue de l'organisation des élections partielles.Le 13 juillet dernier, le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, avait...

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