Le bloc du Hezbollah demande la réactivation du traité libano-syrien de 1991

En pleine querelle sur l'opportunité de la visite de membres du gouvernement à Damas, le bloc du Hezbollah, dont l'un des ministres se trouve dans la capitale syrienne, s'est prononcé hier pour la réactivation du traité libano-syrien de 1991, tombé en désuétude depuis le retrait de l'armée de Bachar el-Assad du Liban en 2005.
« Rien ne peut avoir raison des relations entre le Liban et la Syrie, quelles que soient les circonstances. Ces liens spéciaux sont nécessaires aux deux pays frères. Le Liban et la Syrie, qui ont l'histoire et la géographie en commun, sont invités à respecter scrupuleusement le contenu du traité de fraternité et de coopération (ratifié en 1991 et duquel a émané le Haut Conseil libano-syrien) qui sert les intérêts nationaux des deux pays », souligne un communiqué publié par le bloc à l'issue de sa réunion hebdomadaire sous l'égide de Mohammad Raad.
Par ailleurs, le bloc du Hezbollah appelle « tous les Libanais à soutenir l'armée dans son combat contre le groupe État islamique dans le jurd de Qaa et de Ras Baalbeck ». « La victoire contre le terrorisme est celle de tous les Libanais quelle que soit leur appartenance religieuse ou politique », ajoute le texte.