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Les mesures prises, prévues ou encore floues de la présidence Macron

Certaines promesses, comme les baisses d'impôts, ont été confirmées mais restent à concrétiser, d'autres sont restées en suspens depuis le 7 mai.

 

 

Trois mois après son élection, Emmanuel Macron a mis sur les rails deux de ses principaux engagements de campagne. REUTERS/Thibault Camus/Pool/File Photo

Trois mois après son élection, Emmanuel Macron a mis sur les rails deux de ses principaux engagements de campagne.

 

LES DEUX GRANDS CHANTIERS DE L'ÉTÉ

Moralisation de la vie politique : le volet organique des deux projets de loi de moralisation "pour la confiance dans la vie politique" a été définitivement adopté mercredi, par un ultime vote de l'Assemblée nationale.
Ce premier chantier législatif emblématique du quinquennat prévoit notamment d'interdire les emplois familiaux pour les parlementaires ou la suppression progressive des réserves parlementaire et ministérielle.
Certaines promesses du candidat Macron ont toutefois été revues, comme l'interdiction pour les parlementaires d'exercer des activités de conseil, qui ne sera finalement pas absolue.
Quant à la réduction d'un tiers du nombre de députés et sénateurs, ou la limitation à trois mandats dans le temps, elle doit intervenir lors d'une révision constitutionnelle parachevée "d'ici un an" selon M. Macron.

La réforme du droit du travail: le Parlement a donné son feu vert à l'usage d'une procédure accélérée, par ordonnances, annoncée par M. Macron durant la campagne. Parmi les mesures envisagées figurent le plafonnement des indemnités aux salariés en cas de licenciement abusif, la fusion des instances représentatives du personnel, la primauté des accords d'entreprises sur ceux de la branche.

 

MESURES DÉJÀ ADOPTÉES

L'état d'urgence a été prolongé jusqu'en novembre. Un projet de loi antiterroriste, destiné à inscrire dans le droit commun certaines mesures de ce régime spécial, non annoncé durant la campagne, a déjà été adopté au Sénat.

Budget: pour 2017, suppression de 4,5 milliards de crédits déjà gelés dans tous les ministères, à la suite d'un avertissement de la Cour des Comptes sur un risque de dérapage budgétaire.

 

(Lire aussi : En France, l'inexpérience des nouveaux députés et le bizutage pèsent sur les débats à l'Assemblée)

 

MESURES EN COURS

Budget: pour 2018, baisse annoncée de 11 milliards d'euros des prélèvements obligatoires, économies publiques de plus de 20 milliards dont au moins la moitié pour l’État.

Réforme de l'impôt sur la fortune, recentré sur le patrimoine immobilier.

Hausse du budget de la défense en 2018, censé atteindre 2% du PIB en 2025.

Éducation: réduction à 12 du nombre d'élèves en première année d'école primaire -- ainsi qu'en deuxième année dans certaines zones prioritaires.

Santé: hausse progressive du paquet de cigarettes à 10 euros en trois ans. Nouveaux vaccins obligatoires en 2018.

Baisse de cinq euros des aides mensuelles au logement à partir d'octobre, une mesure qui ne figurait pas au programme de M. Macron et qui a suscité la colère d'associations de lutte contre la pauvreté, et des étudiants, lorsqu'elle a été divulguée.

 

CE QUI A ÉTÉ CONFIRMÉ MAIS RESTE À PRÉCISER

Réformes de l'assurance-chômage, de la formation professionnelle et des retraites

Réforme de la politique du logement: jugée peu efficace pour les moyens employés (40 milliards d'euros), elle devrait faire l'objet d'annonces à la rentrée.

Statut de la Première dame: proposition de campagne d'Emmanuel Macron, l'idée de "donner un cadre" officiel à l'épouse du locataire de l'Élysée suscite des oppositions. L’Élysée doit clarifier sa position d'ici début septembre.

 

CE QUI RESTE VAGUE

Plusieurs mesures figurant au programme d'Emmanuel Macron n'ont pas été explicitement confirmées ou bien peu précisées.

Parmi elles figurent l'exonération de charges des heures supplémentaires travaillées et l'instauration d'un bonus/malus pour les entreprises abusant des contrats courts.

 

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