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Liban - Polémique

Affaire Chucri Sader : échange à fleurets mouchetés entre Jreissati et Fenianos

« Toute personne qui n'est pas proche du sexennat est renvoyée chez elle. » C'est ainsi que le ministre du Transport et des Travaux publics, Youssef Fenianos (Marada), a expliqué le transfert, décidé jeudi en Conseil des ministres, du président du Conseil d'État, Chucri Sader, à la présidence d'une chambre au sein de la Cour de cassation.
Le ministre de la Justice, Salim Jreissati, a répondu hier à M. Fenianos, assurant que « le mandat Aoun n'agit pas de façon vexatoire ». « Les portes du palais (présidentiel) sont ouvertes à tous. Ainsi, toute formation qui participe au pouvoir exécutif en fait partie intégrante », a ajouté M. Jreissati dans un communiqué.
S'adressant à son collègue Marada, le ministre de la Justice s'est interrogé : « Où est la solidarité ministérielle ? Y a-t-il un motif pour ces attaques contre le régime? » « Le ministre de la Justice ne vous a-t-il pas expliqué les circonstances objectives de cette décision, qui n'ont rien à voir avec des infractions présumées, mais portent sur le mode d'action de la justice administrative », s'est encore interrogé M. Jreissati, avant de poursuivre : « Pourquoi n'avez-vous pas lancé des accusations lors d'autres nominations au sein du reste des administrations et des organismes de contrôle ? » Et M. Jreissati de conclure : « Les réserves et les objections (aux décisions gouvernementales) devront être formulées en Conseil des ministres, si l'on désire édifier un État des institutions, sous un mandat de réforme par excellence. »
Le bureau de presse de Youssef Fenianos a aussitôt répondu au communiqué de M. Jreissati. « Le ministre des Travaux publics s'est opposé à toutes les nominations au sein des organismes de contrôle », note le texte, regrettant que « le ministre de la Justice n'ait pas clarifié les raisons du transfert du juge Sader ». Selon le communiqué, « M. Jreissati ne connaît peut-être pas les motifs de cette décision. Preuve en est, il s'est contenté d'affirmer qu'il n'a pas à se justifier ».
L'ancien président de la République, Michel Sleiman, a, lui aussi, commenté la décision de transfert de M. Sader. « Remplacer le président du Conseil d'État sans raison valable et sans promotion à un poste supérieur est une levée de l'immunité et de l'indépendance des organismes de contrôle », a-t-il écrit sur son compte Twitter.

« Toute personne qui n'est pas proche du sexennat est renvoyée chez elle. » C'est ainsi que le ministre du Transport et des Travaux publics, Youssef Fenianos (Marada), a expliqué le transfert, décidé jeudi en Conseil des ministres, du président du Conseil d'État, Chucri Sader, à la présidence d'une chambre au sein de la Cour de cassation.Le ministre de la Justice, Salim Jreissati, a...

commentaires (2)

LA BALANCE CHEZ NOUS PENCHAIT ET PENCHE TOUJOURS DU COTE D,OU SOUFFLENT LES VENTS...

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 51, le 05 août 2017

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Commentaires (2)

  • LA BALANCE CHEZ NOUS PENCHAIT ET PENCHE TOUJOURS DU COTE D,OU SOUFFLENT LES VENTS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 51, le 05 août 2017

  • le 3 eme Pouvoir DOIT imperativement - aujourd'hui avant demain Prouver aux libanais son independance : demeler le vrai du faux CLAIREMENT mais seulement "techiniquement", juridiquement - sans aucun parti pris, sans aucun penchant vers l'un ou l'autre . ceci dans les 2 cas qui se presentent a nous: le transfert du Juge C sader: CE QUE DIT LA LOI ! le cas de cette criminelle pharmacienne : POURQUOI la justice n'a rien fait jusqu'a present. POUR UNE FOIS, vous le 3 eme pouvoir commencez a faire preuve de plus de courage.....

    Gaby SIOUFI

    08 h 44, le 05 août 2017

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