Rechercher
Rechercher

Liban - Congrès US

Le fils de Nizar Zakka plaide pour la libération de son père

Omar Zakka, dont le père Nizar Zakka, spécialiste en technologies de communication, est détenteur d'une green card américaine (et qui est détenu en Iran depuis près de deux ans), a exhorté mardi les États américain et libanais à œuvrer pour la libération de son père.
Invité officiellement à participer à un congrès autour de « La femme dans le développement durable » par la vice-présidente iranienne chargée des Femmes et des affaires familiales, Shahindokht Molaverdi, M. Zakka avait été enlevé aussitôt après l'événement, sur la route menant vers l'aéroport de Téhéran, avant d'être incarcéré dans la prison d'Evin.
« Je vous en prie, ne laissez pas mon père mourir en Iran », a lancé Omar devant le Congrès américain, lors de son témoignage sur le supplice que subit Nizar Zakka depuis septembre 2015. Invité par la commission des Affaires étrangères du Congrès pour faire entendre sa voix en vue de tenter de faire cesser le drame paternel, Omar a supplié « toute partie ayant une capacité et un pouvoir » d'œuvrer à le réunir à nouveau avec son père.
Omar, 19 ans, benjamin de trois garçons, a prononcé son mot au nom de la famille, notant qu'il y a deux ans, il était à mille lieues de penser qu'il se trouvera un jour devant le Congrès américain pour appeler à la mise en liberté d'« un homme qui a consacré sa vie à l'action humanitaire et au développement des sociétés ».
« Lorsque les Iraniens ont kidnappé mon père, je n'avais même pas achevé mes études secondaires, et je rêvais de poursuivre mes études dans un des États américains, comme en rêve tout jeune étudiant », a indiqué Omar, relevant toutefois que l'épreuve de son père lui « a beaucoup appris sur l'importance de la vie et de la famille ». Et d'indiquer avec amertume que sa grand-mère « est décédée l'an dernier sans que son fils n'ait pu la voir une dernière fois ».
« Aujourd'hui est le 30e jour de la 5e grève de la faim entamée par mon père », a rappelé le jeune homme, indiquant que lorsqu'il a pu le joindre mardi au téléphone, il a décelé « une voix et un timbre qui, à eux seuls, ont trahi la souffrance qu'il endure ». « Mon père m'a assuré qu'il préfère mourir pour sa cause plutôt que de vivre dans l'injustice et de se rendre à ses geôliers, considérant qu'il s'agit d'une question de liberté ou de mort », a souligné Omar, clamant que Nizar Zakka « est innocent ».
« J'ai peur pour sa vie et sa santé », a encore prévenu le jeune homme, achevant toutefois son intervention sur une note d'espoir : « Mon père m'a assuré que les Américains luttent pour la liberté et qu'ils ne l'abandonneront pas. »

Omar Zakka, dont le père Nizar Zakka, spécialiste en technologies de communication, est détenteur d'une green card américaine (et qui est détenu en Iran depuis près de deux ans), a exhorté mardi les États américain et libanais à œuvrer pour la libération de son père.Invité officiellement à participer à un congrès autour de « La femme dans le développement...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut