L'association Atelier 961 des arts a tenu une conférence de presse au Metroplis Empire Sofil pour lancer le festival des films sur les droits de l'homme, Karama Beyrouth.
Après la première édition qui s'est déroulée l'an dernier, drainant une foule nombreuse et qui avait pour thème « Les autres », la seconde édition avec pour sujet « Identités nouvelles » s'avère prometteuse. En collaboration avec Karama/Jordanie, 21 films de fiction, des documentaires ainsi que des films animés seront projetés entre le 11 et le 14 juillet dans les salles du Metropolis. L'ambassadeur des Pays-Bas au Liban, Hans Schaffeld, s'est dit ravi de soutenir un tel projet pour la seconde année consécutive. Pour sa part, Haytham Chams, réalisateur et directeur du festival, a souhaité que cet événement constitue un pas dans la voie de la justice et de l'égalité. La directrice de la programmation, Najwa Kondakji, a enfin dévoilé le programme des quatre jours du festival qui démarre le mardi 11 juillet avec le documentaire de Sara Taksler (États-Unis) Tickling Giants. Ainsi, au programme du mercredi 12 juillet, des courts-métrages et des documentaires, notamment Mare Nostrum d'Anas Khalaf (18 heures) et At Home with the Horses de Dima al-Ansari et Eric Sanderson (20 heures), suivis à 22 heures du très beau film du cinéaste égyptien Mohamed Diab, Clash, sorti en 2016 et sélectionné au Festival de Cannes 2016 dans la section Un Certain Regard.
On retient au troisième jour une table ronde, modérée par Najwa Kondakji et portant sur le thème « Les transformations des identités durant la guerre », suivie par des projections, dont le documentaire du cinéaste marocain Tarek el-Idrissi, Le Voyage de Khadija.
Enfin, après la projection d'une série de films animés d'Allemagne, d'Uruguay, de Syrie et d'Iran, le festival se clôturera avec le documentaire libanais Tadmor, réalisé par Monika Borgmann et Lokman Slim.