Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a souligné hier que le retour en Syrie des populations réfugiées doit être volontaire, tout en reconnaissant le poids que constitue la présence de ces réfugiés pour les pays d'accueil.
« Le retour des réfugiés doit être volontaire. C'est important. C'est un principe central du droit international. Mais qu'il y ait des zones sûres pour le retour des réfugiés, c'est une question à laquelle je ne peux répondre. Je pense que nous sommes encore loin d'arriver à ce niveau. La situation (en Syrie) reste très fragile et le conflit s'y déroule de manière très dramatique », a déclaré M. Guterrres, qui répondait à une question de L'Orient-Le Jour lors d'une conférence de presse qu'il a tenue à New York à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés.
Affirmant comprendre qu'il y ait comme une « fatigue » de l'accueil des réfugiés, parallèlement à une « fatigue » des donateurs, il a poursuivi : « À l'heure actuelle, notre principale préoccupation est évidemment de mobiliser un soutien accru de la communauté internationale à des pays comme le Liban, la Jordanie et la Turquie, et en même temps demander la réinstallation d'un plus grand nombre de réfugiés » dans d'autres pays d'accueil.
« Quant au nouvel instrument financier mis en place pour le Liban et la Jordanie, c'est une question très simple », selon lui. « Ces pays à revenu intermédiaire ne pouvaient bénéficier de prêts concessionnels par l'intermédiaire de la Banque mondiale (BM). Mais il a été possible de convaincre le conseil d'administration de la BM de permettre de combiner un prêt commercial avec une subvention pour transformer ce produit commercial en prêt concessionnel, par exemple un prêt sans taux d'intérêt. C'est une forme de soutien significatif à la Jordanie et au Liban », a-t-il dit.
Le patron de l'ONU a mis l'accent sur l'importance de la protection des réfugiés qui est non seulement une question de solidarité ou de générosité, mais aussi « une obligation en vertu du droit international, la Convention 51 et de nombreux instruments régionaux de nature contraignante », a-t-il rappelé.
« Le retour des réfugiés doit être volontaire. C'est important. C'est un principe central du droit international. Mais qu'il y ait des zones sûres...
commentaires (3)
QU,IL GARDE LES AUTRES DANS SON PAYS ET QU,IL LEUR OUVRE SA MAISON AUSSI !
JE SUIS PARTOUT CENSURE POUR AVOIR BLAMER GEAGEA
12 h 33, le 21 juin 2017