Rechercher
Rechercher

Culture - Conférence de presse

Myriam Dallal et Natacha Gasparian, lauréates de la bourse APEAL

De gauche à droite, Natacha Gasparian, Nada Boulos el-Assaad, Myriam Dallal. Photo Michel Sayegh

C'est hier, lors d'une conférence de presse à l'hôtel Albergo, que les noms des heureuses bénéficiaires de la bourse APEAL Maria Geagea Arida 2017 ont été dévoilés. Après un examen minutieux de nombreuses candidatures, le jury a retenu celles de Myriam Dallal et de Natacha Gasparian. Les deux finalistes se voient ainsi octroyer, chacune, une bourse universitaire pour poursuivre leurs études dans le domaine de l'art. Pour Myriam Dallal, cette récompense lui ouvre les portes de l'Université Panthéon-Sorbonne de Paris où elle finalisera sa recherche avec un doctorat en sciences de l'art. Quant à Natacha Gasparian, elle fera partie des premiers étudiants inscrits au nouveau master d'histoire de l'art et conservation à l'Université américaine de Beyrouth (AUB).
La future élève s'est dit « ravie de faire partie de la classe pionnière ». La secrétaire générale d'APEAL, Nada Boulos el-Assaad, s'est ainsi réjouie « de voir que les universités au Liban présentent de nouveaux cursus dédiés aux arts » car cela s'inscrit dans la ligne des ambitions d'APEAL, qui veut « promouvoir l'art et le rendre accessible à tous ». Elle a ajouté que l'idée fondatrice de la bourse, ouverte aux artistes et étudiants libanais, vient du fait que « les études artistiques ne sont pas toujours prises en considération au Liban, par rapport à des études classiques ».
« L'engagement sérieux » des lauréates envers la promotion des arts au Liban a été souligné par les jurés. Nada Boulos el-Assaad a rappelé que cette bourse allait de pair avec la mission du Beirut Museum of Art (BeMA) en construction et « permet de former des individus qui aideront à développer et maintenir le futur musée ». Le fait que les gagnantes aient des projets liés à leur pays a été pris en compte. Myriam Dallal souhaite orienter sa thèse sur le lien de causalité entre l'amnésie et la mémoire collective de la société libanaise après la guerre civile, tout en travaillant sur l'outil photographique qui a manqué durant cette période. Natacha Gasparian, quant à elle, souhaiterait réfléchir sur la pensée intellectuelle et la production artistique des années 1940 et 1950.

C'est hier, lors d'une conférence de presse à l'hôtel Albergo, que les noms des heureuses bénéficiaires de la bourse APEAL Maria Geagea Arida 2017 ont été dévoilés. Après un examen minutieux de nombreuses candidatures, le jury a retenu celles de Myriam Dallal et de Natacha Gasparian. Les deux finalistes se voient ainsi octroyer, chacune, une bourse universitaire pour poursuivre leurs...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut