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Panama papers: le Premier ministre maltais démissionnera s'il y a "une once de vérité"

Le Premier ministre maltais Joseph Muscat a promis mercredi au Parlement européen réuni à Strasbourg de démissionner s'il y avait "une once de vérité" dans les accusations à son égard, infondées selon lui, en lien avec les "Panama papers" et les "Malta files".

Convoqué par les eurodéputés pour s'expliquer, Joseph Muscat s'est défendu de façon virulente après que son nom et celui de quelque-uns de ses proches sont apparus dans des dossiers en lien avec les "Panama papers", scandale qui a révélé le recours massif à des sociétés offshore dans un but d'évasion fiscale.

"S'il y a une once de vérité, je démissionnerai immédiatement", a assuré M. Muscat aux parlementaires, en expliquant attendre sereinement l'issue de "quatre enquêtes judiciaires indépendantes".
Il a qualifié de "mensonge total et absolu" les accusations portées à son égard.

En mai, treize médias européens ont par ailleurs publié les "Malta Files", une enquête sulfureuse sur "les coulisses du paradis fiscal" maltais, rejetée en bloc par le gouvernement de M. Muscat.
Sous pression, ce dernier a convoqué des élections anticipées et a été réélu début juin.

"Une réélection ne permet pas d'écarter les soupçons", lui a lancé la députée française Verts-ALE Eva Joly, ancienne magistrate spécialisée dans la lutte contre la corruption.

Dans l'hémicycle, Joseph Muscat a énuméré le travail législatif effectué par Malte, qui détient la présidence de l'Union européenne au premier semestre de cette année, en matière de lutte contre l'évasion et l'optimisation fiscales, ou encore la lutte contre le blanchiment d'argent.
Il a également promis d'apparaître devant la commission d'enquête parlementaire chargée d'examiner les éventuelles infractions au droit de l'UE de la part de la Commission européenne et des Etats membres en matière de blanchiment de capitaux, d'évasion et d'évitement fiscaux, mise sur pied après les révélations des "Panama papers".

Le Premier ministre maltais Joseph Muscat a promis mercredi au Parlement européen réuni à Strasbourg de démissionner s'il y avait "une once de vérité" dans les accusations à son égard, infondées selon lui, en lien avec les "Panama papers" et les "Malta files".
Convoqué par les eurodéputés pour s'expliquer, Joseph Muscat s'est défendu de façon virulente après que son nom et celui...