Nouhad Machnouk, réuni hier à Sanayeh avec le nouveau conseil de commandement des FSI.
Le ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk s'est réuni hier avec le nouveau conseil de commandement des Forces de sécurité intérieure (FSI) et lui a conseillé de ne pas se laisser embourber dans les sables mouvants de la politique locale.
Le nouveau conseil de commandement des FSI, présidé par le général Imad Osman, s'est entretenu hier avec le ministre de l'Intérieur et les discussions ont surtout été axées sur un plan en cinq points développé par les FSI qui devrait permettre à leurs unités de mieux répondre aux besoins de la société en termes de missions sécuritaires de base sur l'ensemble du territoire. Le ministre a d'ailleurs exhorté le commandement à peaufiner ce plan avant qu'il soit exposé au gouvernement et au Parlement. Il prévoit notamment « la vision future de la nature des missions sécuritaires de base maintenant que la stabilité est instaurée et que l'armée libanaise se consacre à sa mission première qui est la défense du territoire », en plus d'une évaluation globale « des besoins en hommes, armes et munitions », a affirmé le ministre. Il a ajouté que les unités doivent être prêtes non seulement en nombre mais également « sur le plan logistique et technique pour être en mesure de faire face aux défis à venir ». Le ministre a déclaré dans ce contexte que les FSI doivent se garder de s'embourber « dans les sables mouvants de la politique locale », car ceux-ci ont pour effet de « paralyser les institutions et d'en anéantir la productivité ».
M. Machnouk et le commandement des FSI se sont également penchés sur l'expérience de la police sociétale et sur la manière dont elle permet d'améliorer les relations entre les citoyens et les forces de l'ordre. Dernier problème à être discuté, celui du manque d'effectif. Le ministre a promis de porter ce dossier prioritaire à l'attention du gouvernement.