Entre Beyrouth et Paris, on célèbre les taureaux

Samir, roi de la trattoria
Si l'Italie est l'une de vos références culinaires, cap chez Samir Tabet, au restaurant Toto. Ses mets raffinés, union parfaite entre la tradition et l'innovation, lui ont valu le Buona Cucina, de l'Académie italienne de cuisine, institution culturelle de la République italienne qui distribue ses notes aux restaurants italiens à travers le monde. Délégué de l'Academia à Beyrouth, Mario Haddad a remis le prix à Samir, lors d'un dîner dans les locaux de Toto à Mar Mikhaël, en présence de l'attaché culturel près l'ambassade d'Italie Edoardo Crisafulli, et des membres de l'Académie branche du Liban, Pierre Chidiac, Joseph Chemaly, Nadim Saïkaly, Jean-Marie Megarbané, Amira Abillama et Liza Abou Adal, tous accompagnés de leur conjoint.
Dans l'élégance confortable de la salle, il y avait aussi les parents de Samir, de Chérif et de Danièle Tabet, et à leur table Jacqueline Ayoub et Joyce Jureidini. Dans l'assistance également, Mona et Eddy Doumit, Jocelyne et Joe Fakhr, Mimi et Habib Attieh, Dominique et Wajdi Diab, Médéa et Sami Toubia, Danièle et Sélim Saad, Nada et Chico Khoury, Sandra et Fouad Abou Nader, qui ont savouré un supermenu où le risotto crémeux à la poutargue et câpres, le Bar de ligne façon meunière, les croustillants de crevettes étaient de véritables symphonies.
Ne dit-on pas que « cuisiner est comme composer de la musique » !

Purple Mood chez les Zammar
C'est la violette au charme délicat et subtil, qui évoque dans le langage des fleurs le bonheur tranquille, qu'a choisie Pascale Habis pour célébrer l'anniversaire de son époux Michael Zammar. Son intérieur a été orné à coups de bouquets romantiques, portant la griffe florale de Chérine Saadé, très prisée ces temps-ci, pour embellir les tables et les espaces les plus cool de la ville. Les violettes ont même slamé quand les platines affolées de Câline Chidiac ont mis en action les scotchés du dancefloor, Rabih Kayrouz, Nathalie et Bernard Khoury, Karen Chekerdjian et beaucoup d'autres, qui ont bullé et dîner. L'histoire ne dit pas si Michael Zammar a enfilé son tablier de cuisine pour réaliser son gâteau préféré, le Mamina, dont la recette a été dévoilée dans le livre de Pascale Beirut cooks.

Rola hôtesse-guest star
Le directeur général de la société Solidere Mounir Douaidy a endossé le costume de spécialiste en planification événementielle pour organiser l'anniversaire de sa femme Rola au Yacht Club. Vu le résultat du programme gourmand et festif, il pourrait percer dans ce métier, si un jour il lui venait l'envie de se recycler ! Au menu, un dîner concocté par le chef Nicolas Audi, qui, dit-on, officiera bientôt au restaurant du Yacht. La chanteuse libanaise Michaela, avec son énergie époustouflante, a contaminé sur son passage la centaine d'invités. Ses Shako Mako et Ya Wayla ont enflammé le parterre avant que DJ Mitri ne livre une performance jusqu'à une heure du matin. Le gâteau de trois étages, qui faisait briller comme un astre le prénom de Rola, était flanqué de deux grands taureaux en papier mâché, clin d'œil au signe astrologique de l'hôtesse. Pour éviter à celle-ci la moindre sensation de manque, sa sœur Tima Daoudi était venue de Genève, et un duplex a été prévu avec ses enfants Talia et Karim, à New York, qui lui ont souhaité un bon anniversaire. Mounir Douaidy a très bien fait les choses. Dans l'assistance, Georges et Néda Ziadé, cofondatrice avec Rola de Events Production, Arslan et Hoda Sinno, Ousama et Chérine Daouk, Danièle de Picciotto arborant un fabuleux collier, Amal et Jean Bustros, Mona et Hassan Zaatari, Sami et Hanane Haddad, Janah et Raya el-Hassan, Hoda Lahoud, Malek et Nada Mahmassani, Adib Bassatni, Maha et Ramzi Hafez, Nada et Fadi Fawaz, Salwa et Mickey Tuéni, Tarek Mekkaoui, Aziz et Zena Arida. Déjà essoufflés? Ajoutons, quand même, Vreij et Salma Varoujian, Jean et Rita Oghassabian, Joseph et Nicole Araïji, Paola et Michel Mokhbat, Yolla Moufarrej, ainsi que les copines d'enfance de l'hôtesse, Maya Barbir, Leslie Nasr, Zakia et Zein Morabet. Et celles d'Alep et de Damas : Maya Maamarbachi (et Razek), Christiane Sarkis (et Johnny), Lyne Chaoui (avec Nagi) et Michèle Antaki (avec Tony).

Quand Misbah chante pour Ghassan
Ghassan Salamé, guest star de la soirée, s'est presque vu voler la vedette par un crooner – et pas n'importe lequel : Misbah el-Ahdab. L'ancien ministre de la Culture, un des politologues préférés de L'Orient-Le Jour, a soufflé ses bougies au restaurant Il Sorrentino, petit coin d'Italie situé dans le 7e arrondissement de Paris, entouré d'amis de passage, tous en solo : Samir Lahoud venait de débarquer de New York où il a assisté à la remise du diplôme de son fils Karim à Columbia ; Nabil de Freige, Mazen Hayek et François Abi Saab qui n'a pas arrêté de draguer la propriétaire du resto. En italien, s'il vous plaît... Quant à Misbah el-Ahdab, accompagné de son fils Aouni, il n'a pas eu besoin qu'on lui rappelle le dicton napolitain : A napoli se nun se canta se more (À Naples, si l'on ne chante pas, on meurt) ! C'est tout naturellement qu'il a enchaîné les mélodies de la botte, plongeant les clients dans une véritable atmosphère de fête napolitaine (et de magie). Même la petite fille de la table d'à côté n'a pas résisté à son charme, elle a sauté sur ses genoux pour chanter elle aussi un joyeux anniversaire à Ghassan. Présentes également, Mary Salamé et Randa Takieddine. Autant vous dire qu'elles étaient hyper-ravies de l'ambiance, mais aussi et surtout d'être les seules femmes à table... si bien entourées !

La Grosse Pomme pour BeMa
De Miami, de Huston, de Los Angeles, de Washington et d'autres contrées, cent invités, triés sur le volet, ont répondu présent au dîner de collecte de fonds organisé par Apeal (Association pour la promotion et l'exposition des arts au Liban, dirigée par Rita Nammour) et Carlos Ghosn, président du conseil d'administration de BeMa, le Beirut Museum of Art, futur temple de l'art moderne et contemporain, dont la réalisation est confiée à l'architecte franco-libanaise Hala Wardé. L'événement, orchestré par le maître de cérémonie Ricardo Karam, s'est tenu à la Council Room de l'University Club, à New York, où se sont retrouvés Maher Mikati et Fahd Hariri accompagnés de leurs épouses, le représentant permanent du Liban auprès des Nations unies Nawaf Salam (et Sahar), la chargée d'affaires près l'ambassade du Liban à Washington Carla Jazzar, Joe et Claude Audi, Ziad et Nina Idriss, Béchara et Rita Nammour, Raymond et Carmen Debbane, Sima et Omar Sawaf (fondateur et PDG de Yellowstone Capital Partners, banque commerciale basée à Houston, au Texas), Fernando Romero et son épouse Soumaya Slim (fille de Carlo Slim), Hanane Sayed Worrel (conseillère principale et représentante de la fondation Guggenheim pour l'élaboration de son musée à Abou Dhabi), Rania Daniel (The Levant Foundation, à Houston), Carla Chammas, Hussein et Sara Khalifa, Habib et Lara Kairouz, Karim Tabet, Alain et Lana Karaoglan, Cyril Karaoglan et Hala Wardé. Cette dernière a reçu une ovation longue et animée suite à la présentation de son projet par Farès Dahdah, architecte, directeur du Centre de recherche pour les sciences humaines (CDH) de l'Université de Rice et auteur d'une étude sur l'architecture moderne du Brésil et le développement spatial et social de Rio de Janeiro. Le projet du musée a si bien soulevé l'admiration, que Bernard Calil a libellé un chèque de dix millions de dollars. On croit savoir que le coût de la construction du bâtiment est estimé à 45 millions de dollars, dont une trentaine de millions sont déjà assurés. Comme base de sa collection permanente, le musée a obtenu le droit d'exposer quelque 2 300 œuvres appartenant au ministère de la Culture.

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