Les Kataëb ont déclaré lundi que "l'incapacité du pouvoir politique à respecter les délais constitutionnels et à élaborer une nouvelle loi électorale a imposé au pays un choix entre le vide, la prorogation et la loi de 1960".
La loi actuelle, dite de 1960, est fondée sur le mode majoritaire plurinominal, un système critiqué officiellement par la plupart des formations politiques qui n'ont toujours pas réussi à s'entendre sur un nouveau texte. La Chambre a déjà prorogé son propre mandat par deux fois, en 2013 et en 2014.
"Ce choix a un seul et unique objectif, la prorogation du mandat du Parlement. Le pouvoir politique assume les conséquences de cet échec",, peut-on lire dans un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire du bureau politique du parti, présidée par le chef des Kataëb, Samy Gemayel.
Dans la journée, le Premier ministre Saad Hariri et le président du Parlement Nabih Berry ont affiché leur optimisme quant à l'adoption d'une nouvelle loi électorale en vue des législatives qui étaient censées se tenir en juin.
"Le pouvoir et le gouvernement n'ont eu de cesse d'ajourner les échéances pour gagner du temps, dans l'espoir qu'une loi taillée sur mesure soit votée en catimini", ajoute ce communiqué des Kataeb.
Dimanche, M. Berry a reporté au 29 mai la séance parlementaire qui était prévue aujourd'hui pour le vote d'une prorogation de la législature qui s'achève le 20 juin.
"Notre combat, dans l'opposition, pour le changement va se poursuivre en dépit des difficultés qui nous empêchent de lutter contre la corruption du pouvoir politique", peut-on encore lire.
La loi actuelle, dite de 1960, est fondée sur le mode majoritaire plurinominal, un système critiqué officiellement par la plupart des formations politiques qui...
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