Les manifestants regroupés, hier, devant la municipalité de Beyrouth.
Regroupées sous les slogans « Choix de la citoyenneté » et « Non à la prorogation », trente-quatre organisations de la société civile ont manifesté hier devant la municipalité de Beyrouth, à quelques pas du Parlement. Une centaine de personnes se sont retrouvées pour demander l'adoption d'une loi électorale basée sur la proportionnelle, à l'heure où les formations politiques peinent depuis plusieurs mois à se mettre d'accord sur une nouvelle loi.
« Nous comptons organiser cinq manifestations en tout d'ici au 20 juin (date à laquelle s'achève le mandat de la législature), chaque dimanche à 11h, au même endroit. Notre but est de faire pression sur la classe politique, mais nous sommes ouverts au dialogue avec les responsables, si jamais ces derniers nous appellent au dialogue », a indiqué à L'Orient-Le Jour Bachir Khoury, fondateur du collectif Liban alternatif, qui prend part à cette initiative.
Les trente-quatre associations impliquées ont signé un manifeste où elles font part de leur refus de voir les élections législatives reportées. Le groupe se dit également opposé à toute prorogation du mandat du Parlement ainsi qu'à la loi dite de 1960. « Nous appelons à l'adoption d'une loi selon le mode de scrutin proportionnel avec de grandes circonscriptions (plus de 20 sièges) et demandons que les élections aient lieu le plus tôt possible, a souligné Bachir Khoury. La loi de 1960 consacre le confessionnalisme et ne permet pas à de nouveaux visages d'arriver au pouvoir. Nous voulons en finir avec les élections sur une base confessionnelle. » Les associations de la société civile demandent également l'établissement d'un quota momentané pour les femmes, des réformes pour faciliter l'accès des personnes à besoins spécifiques aux bureaux de vote ainsi qu'une limitation de l'aspect confessionnel des élections et du clientélisme politique.
Parmi les organismes qui prennent part à ce mouvement de protestation, l'Association libanaise pour la démocratie des élections (LADE), le Centre libanais pour les droits de l'homme (CLDH), L'Agenda légal, Amel, le Mouvement écologique libanais et les collectifs Nous demandons des comptes et Vous puez !
J,AI DIT Q,ILS SONT DES PARTIS PRIS OU DES MANIPULES ... AYEZ L,AMABILITE DE PUBLIER CETTE FOIS. MERCI.
15 h 39, le 15 mai 2017