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Face-à-face tendu entre militants d'extrême gauche et policiers à Paris

Une centaine de manifestants d'extrême gauche, rassemblés dans le nord-est de Paris pour protester contre l'élection présidentielle, faisaient face en début de soirée à de nombreux policiers qui les ont encerclés après avoir fait usage de gaz lacrymogène, selon des journalistes de l'AFP.

Dans un climat tendu, aux cris de "Tout le monde déteste la police", de jeunes hommes pour la plupart, vêtus de noir, cagoulés ou bas du visage dissimulé par des foulards, ont notamment jeté quelques projectiles. Ils avaient tenté de quitter le quartier populaire de Ménilmontant peu avant 21 heures mais la plupart d'entre eux ont rapidement été bloqués par les forces de l'ordre, à proximité de ce carrefour. Au moins l'un d'entre eux a été interpellé, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les policiers s'apprêtaient à procéder à des contrôles, notamment pour vérifier si certains font partie des 69 personnes visées par un arrêté d'interdiction de séjour pris par le préfet de police, a précisé la préfecture de police.

La station de métro de Ménilmontant avait été fermée. Se proclamant "anti-capitalistes", exigeant "Macron démission!", certains manifestants avaient hué une automobiliste klaxonnant peu après 20 heures pour manifester sa joie de l'élection d'Emmanuel Macron, l'un d'entre eux lui présentant un doigt d'honneur.

Le soir du premier tour à Paris, une manifestation de plusieurs centaines de jeunes "antifascistes" contre Emmanuel Macron et Marine Le Pen avait été émaillée d'échauffourées avec la police. Six policiers et trois manifestants avaient été légèrement blessés et 143 personnes interpellées.

Pour le second tour, la préfecture de police de Paris a mobilisé dimanche "un dispositif de sécurisation renforcée par la mise à disposition d'unités de forces mobiles pré-positionnées sur le territoire de l'agglomération".

Depuis le début de soirée, de nombreuses camionnettes de police circulaient dans le nord-est de Paris pour se prépositionner en cas de manifestations.

Une centaine de manifestants d'extrême gauche, rassemblés dans le nord-est de Paris pour protester contre l'élection présidentielle, faisaient face en début de soirée à de nombreux policiers qui les ont encerclés après avoir fait usage de gaz lacrymogène, selon des journalistes de l'AFP.
Dans un climat tendu, aux cris de "Tout le monde déteste la police", de jeunes hommes pour la...