Rechercher
Rechercher

Liban - Loi électorale

Un comité d’experts pour sortir de l’impasse ?

Le chef du gouvernement, Saad Hariri, a dû se rendre à Riyad pour des raisons familiales, mais il sera de retour demain soir, au plus tard, afin de prendre part au Conseil des ministres de jeudi, au cours duquel il sera question du dossier électoral, entre autres, mais sans qu'aucune des formations représentées au gouvernement n'aille jusqu'à proposer un vote des formules qui avaient été proposées.

Le problème reste entier, et même si le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'est voulu conciliant et ouvert à toute formule pouvant réunir autour d'elle les différentes composantes politiques du pays, il reste qu'il n'a pas concrètement proposé un élément pouvant rapprocher les points de vue, selon des sources qui suivent le dossier.

De mêmes sources, on indique que plusieurs idées sont avancées pour sortir de l'impasse. L'une d'elles consiste à réactiver la commission ministérielle qui avait pour mission d'élaborer une nouvelle loi électorale. Une autre consiste à mettre en place un comité de techniciens neutres, qui devrait proposer aux protagonistes une formule consensuelle sur base de laquelle les législatives auront lieu dans les délais les plus brefs.

Mais, pour l'heure, on reste loin de tout cela. La méfiance régit toujours les rapports entre les forces politiques qui continuent, chacune, de vouloir tirer la couverture de son côté et de se pointer du doigt. Ce qui est sûr, c'est que le Courant patriotique libre de Gebran Bassil a renoncé à proposer des formules électorales, même s'il continue de plaider pour l'élaboration d'une nouvelle loi, dont l'esprit devrait être, selon lui, conforme à celui du pacte national.

C'est ce que le député Alain Aoun a d'ailleurs confirmé à L'Orient-Le Jour. « Nous avons fermé boutique », a souligné le parlementaire en qualifiant d'« inutile » la proposition du chef du PSP, Walid Joumblatt, de barrer la voix à un vote d'une formule électorale en Conseil des ministres « puisqu'il n'existe aucune formule qui puisse faire l'objet d'un débat ».

Le chef du gouvernement, Saad Hariri, a dû se rendre à Riyad pour des raisons familiales, mais il sera de retour demain soir, au plus tard, afin de prendre part au Conseil des ministres de jeudi, au cours duquel il sera question du dossier électoral, entre autres, mais sans qu'aucune des formations représentées au gouvernement n'aille jusqu'à proposer un vote des formules qui avaient été...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut